L’incident malheureux s’est produit dans la nuit du 20 juillet 2025, au quartier Ndogpassi, à Douala. Les nouveaux bacheliers revenaient des célébrations organisées avec leurs camarades, pour fêter leur réussite au baccalauréat, obtenue quelques jours auparavant.
Le quartier Ndogpassi, dans le troisième arrondissement de Douala, s’est réveillé sous le choc à la suite d’un drame. Deux nouveaux bachelier âgés de 17 et 18 ans ont tragiquement perdu la vie, dans un accident de moto aux premières heures du matin. Alors qu’ils venaient de décrocher leur baccalauréat, ils avaient passé la nuit à célébrer entre amis dans une ambiance de grande euphorie.
Sur la route du retour, sans casque, à grande vitesse, visiblement fatigués, ils circulaient à moto dans les rues de Ndogpassi. C’est ainsi que le drame s’est produit, près de la station Total. Selon des témoins, les jeunes ont violemment percuté un poteau électrique, après la perte de contrôle de l’engin.
Les secours sont arrivés tard sur les lieux du drame ; les deux jeunes ont succombé à leurs blessures sur place. Ce tragique accident relance le débat sur les comportements à risque adoptés par certains jeunes, particulièrement lors de leurs moments de célébration. Les autorités locales n’ont pas encore réagi, mais les réseaux sociaux camerounais sont déjà remplis de tristesse et d’indignation profonde.
Appel à plus de vigilance malgré l’enthousiasme des résultats
Les familles endeuillées appellent à plus de vigilance chez les jeunes, malgré l’enthousiasme lié aux résultats académiques positifs. De nombreux internautes appellent à renforcer les campagnes de sensibilisation sur la vitesse et le port du casque en circulation. Des riverains dénoncent également l’état préoccupant de certaines routes, sombres, dégradées et dangereuses, notamment durant les heures nocturnes.
Ce drame pourrait servir d’électrochoc sur la sécurité routière et les pratiques festives dangereuses chez les adolescents. Il rappelle l’urgence de sensibiliser les jeunes sur les risques liés à la conduite de motos sans équipements de sécurité.
Chaque année, des dizaines de jeunes Camerounais meurent dans des circonstances similaires, souvent après des résultats ou fêtes de quartier. Au-delà de l’émotion, cette tragédie appelle à une mobilisation collective pour préserver la vie de la jeunesse camerounaise prometteuse.