Dans un communiqué. Le préfet du Dimaré, Jean Marc Ekoa Mbarga met en garde tout contrevenant à l’interdiction des actes de violence.
Il y a quelques jours, le maire de Maroua i a échappé au lynchage. Après avoir appelé les populations à voter Paul Biya. C’est grâce à la présence des gendarmes l’escortant vers un lieu sûr que le maire a eu la vie sauce. De nos jours, il devient désormais suicidaire dans cette partie du pays de prononcer le nom du chef de l’Etat.
Une situation que condamne le préfet du Diamaré qui est contre les actes de violence dans son territoire de compétence. Jean Marc Ekoa Mbarga vient de lancer un appel au calme et au respect de la loi. Cet appel survient quelques jours après des nombreux incidents violents survenus récemment dans son unité administrative.
Le communiqué signé le 29 août 2025 par l’autorité administrative informe les populations sur la gravité des faits. Il lui a été donné de constater son unité de commandement en général que les responsables politiques. Et traditionnels en particulier font l’objet de multiples menaces. Ce, depuis la convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle du 12 octobre prochain.
Ecarts de comportement
Il s’agit, a en croire l’autorité, des écarts de comportement assortis d’actes agressifs et violents sur des paisibles citoyens du seul fait de leurs convictions socio-politique. «Ces débordements et égarements ont atteint leur apogée le 27 août 2025. A l’esplanade de la chefferie de 2e degré du lamidat de Meskine, dans l’arrondissement de Maroua 1er. Des gamins, visiblement sous l’effet de la drogue. Et instrumentalisés par des acteurs politiques véreux en quête de visibilité sans succès. Ont tenté de perturber la visite de travail des membres du gouvernement dans le département », confie une autorité traditionnelle.
Un employé du ministère du Commerce suspendu pour violations à l’éthique
Déterminés à sévir, le préfet met en garde tous ceux qui se sont laissé entraîner dans de tels débordements. « Ils ne vont pas échapper à la rigueur de la loi. Une enquête est en cours », menace le préfet.
Et d’exhorter tous ceux et celles qui mènent des activités politiques à respecter scrupuleusement la juridicité. « Tout appel à la violence ou débordement susceptible de nuire au bon ordre. Ou de déstabiliser la paix sociale sera sévèrement sanctionné », prévient le préfet.
Il poursuit en indiquant que les auteurs de tels actes seront interdits de séjour dans le département du Diamaré. Avant, pendant et même après cette échéance électorale capitale pour le pays.
Bonne compréhension
Terminant, le préfet Jean Marc Ekoa Mbarga dit compter sur la bonne compréhension. Des paisibles populations de son unité de commandement. Il faut bien le comprendre, les actes de violence se caractérisent par un ensemble d’attitudes manifestant de l’hostilité ».
« Ou de l’agressivité entre des individus, volontairement. Ou non, à l’encontre d’autrui sur sa personne ou sur ses biens. Ils peuvent être verbaux (menaces, injures, diffamations, outrages…) ou physiques (coups, blessures, gestes ou agissements d’intimidation, acte ou tentative d’acte sexuel…) ».