Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a exprimé sa « consternation » ce vendredi 5 décembre 2025. L’organisation insiste pour qu’une enquête complète, rigoureuse et impartiale soit menée pour déterminer les causes de la mort de l’opposant.
Face à la mort d’Anicet Ekane en détention, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a exprimé ce vendredi 5 décembre 2025 sa profonde inquiétude.
« Nous sommes consternés par le décès en détention d’un chef de l’opposition, Anicet Ekane, et préoccupés par le sort des manifestants détenus suite à l’élection présidentielle », a alerté le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme.
Les autorités camerounaises ont annoncé l’ouverture d’une enquête pour établir « avec précision les circonstances du décès ». Ainsi, l’ONU insiste pour que cette enquête soit transparente, rigoureuse et impartiale.
De plus, l’organisation a demandé que tous les manifestants arrêtés arbitrairement depuis la présidentielle soient libérés immédiatement et sans condition. Cette déclaration montre l’attention de la communauté internationale à la protection des droits humains au Cameroun.
Président du Manidem
Anicet Ekane, président du Manidem (Mouvement Africain pour la Nouvelle Indépendance et la Démocratie), est décédé lundi 1er décembre 2025. Âgé de 74 ans, il avait été arrêté le 24 octobre à Douala, la veille de l’annonce de la victoire du président Paul Biya pour un huitième mandat.
Sa mort en détention survient dans un contexte post-électoral tendu.
Ce contexte est marqué par des manifestations et des arrestations d’opposants et de citoyens. Cependant les circonstances exactes restent encore floues, ce qui inquiète la communauté internationale.















