Le Bataillon d’intervention rapide (Bir) a construit deux nouveaux camps militaires dans la région en crise du Sud-Ouest. Le dispositif sécuritaire est ainsi renforcé.
Ils ont été inaugurés le 7 février 2025. Les deux installations sont implantées à Ekona dans les arrondissements de Muyuka et de Tiko, département du Fako. Suivant les explications, ces deux nouveaux camps participent de la nécessité de renforcer le dispositif sécuritaire. Surtout dans une zone en proie aux attaques des bandes armées sécessionnistes, qui combattent l’armée camerounaise.
Un grand soulagement pour les populations. « Nous n’avons plus de vie ici, toute la crise est venue ici chez nous », a dit Mola Mutinguè. La consolation est perceptible à Ombe. Ici, les habitants se disent être un peu en sécurité, depuis un bon moment. « La grande peur a disparu malgré la circulation des armes », a dit Ernest Masango, riverain.
Renforcer la sécurité
Ainsi donc, l’implantation de ces deux camps vient s’appuyer sur d’autres. En effet, en novembre 2024, le Bir a installé deux camps dans les localités de Nguti et Alou. Comme on le voit, les chefs du Bir s’activent à renforcer la sécurité dans les localités sous la menace. La région du Nord-Ouest, est aussi une priorité pour ces soldats.
C’est ainsi qu’en mai 2024, un poste de commandement du Bir a été construit dans le Bui, fief des séparatistes. On se rappelle d’ailleurs que l’armée a mené plusieurs opérations dans ce département baptisées « Opérations Bui Clean ».
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Contenir les combattants séparatistes
Il faut peut-être le rappeler, le Sud-Ouest et le Nord-Ouest font face à une crise sécuritaire depuis 2017. Cette année-là, des groupes armés ont commencé à attaquer les forces de l’ordre et les civils. Le déploiement de l’unité d’élite (Bir) a permis jusqu’ici de contenir les combattants séparatistes. C’est une branche de l’armée Camerounaise la mieux entraimée et la mieux équipée.
Il faut encore rappeler que, cette crise dans les deux régions a déjà fait près de 6 000 morts. Plus d’un million de déplacés internes. 35 000 réfugiés au Nigeria, selon les statistiques de l’Organisation des nations unies (Onu).