pixel

Gabon: levée du couvre-feu, rappel à l’ordre des forces de sécurité

Date:

Pages jaunes
Trans Afrique

Le couvre feu imposé au Gabon depuis le putsch militaire qui a porté au pouvoir le général Brice Oligui Nguema fin août 2023 a été levé mercredi « jusqu’à nouvel ordre » pour permettre à la population de « célébrer les fêtes de fin d’année », selon un décret officiel.

De plus, « les forces de défense et de sécurité sont appelées à assurer l’ordre et la sécurité dans le respect de l’état de droit », dans ce décret lu à la télévision publique trois jours après une « opération coup de poing » de la gendarmerie nationale très critiquée sur les réseaux sociaux.

Plusieurs dizaines de jeunes ont été interpellés dans la nuit de samedi à dimanche à Libreville au cours de cette opération, certains se plaignant d’avoir en outre été tondus, pour avoir violé le couvre-feu.

La tonsure a été plusieurs fois imposée depuis le putsch, à un adolescent auteur d’une vidéo virale considérée comme un « outrage » au chef de l’Etat, à des groupes de jeunes accusés d’avoir « semé la peur » à Port Gentil, la capitale économique, et à des syndicalistes de la compagnie d’eau et d’électricité SEEG qui avaient appelé à la grève pour des questions salariales.

Allégé pendant quelques mois, le couvre-feu avait été renforcé début octobre avant le lancement de la campagne électorale pour le référendum sur la nouvelle Constitution, ensuite largement plébiscité par les électeurs.

Gabon: festivités pour le premier anniversaire de la chute de la dynastie Bongo

Ce renforcement prévu « durant toute la période du processus électoral » avait alimenté l’impatience des amateurs de sorties tardives, avec un impact économique dans certains secteurs.

En levant le couvre-feu, « le chef de l’Etat veut offrir l’opportunité à l’ensemble de ses concitoyens de célébrer les fêtes de fin d’année », selon le décret signé par la ministre de la Défense.

« Cette mesure marque également le souci constant du chef de l’Etat d’accompagner les opérateurs économiques de tous les secteurs », affirme le texte.

L’adoption de la nouvelle Constitution, mi-novembre, a été suivie par l’ouverture de consultations pour une révision du code électoral, en vue des élections présidentielle, législatives et locales prévues en 2025 pour clore la période de transition née du renversement de la dynastie Bongo, le 30 août 2023.

Le général Oligui a promis de rendre le pouvoir aux civils mais ne cache pas ses ambitions présidentielles.

Source: Agence France-Presse

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Des soldats malgaches rejoignent les milliers de manifestants à Antananarivo

Des soldats malgaches ont rejoint samedi les milliers de...

Est de la RDC : le M23 accusé par Kinshasa d' »assassinats et exécutions sommaires » en septembre

Samedi, Kinshasa a dénoncé des assassinats et exécutions sommaires...

Accord de paix en RDC: Kinshasa appelle les FDLR à deposer les armes

Dépôt des armes des FDLR : vendredi, l’armée congolaise...