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 Cameroun : Bières et boissons sont rares

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Depuis quelques mois, les consommateurs sont soumis aux goûts forcés. Et les débits de boissons au Cameroun ont du mal à satisfaire la clientèle.

«Bières et boissons gazeuses disparaissent  de la circulation et réapparaissent au bout de deux semaines », explique M. Bekima, tenancier.

Il s’agit en fait d’un phénomène observé dans presque tout le pays. La situation est encore plus accrue pendant les périodes de fêtes. On l’a observé en fin d’année 2024. A Douala, ceux ayant un petit stock, ont procédé à la hausse de 100 à 150 Fcfa par bouteille.

Tout cela est fait sous le regard impuissant des agents de contrôle du ministère du Commerce. Alors que la rareté est visible, certains brasseurs refusent d’admettre ce mot. A la société des Boissons du Cameroun, les justifications sont données : « Nous ne parlons pas de rareté ici ». Puisque « les points de vente sont régulièrement approvisionnés en boissons», nous informe-t-on.

Emplois : le Cameroun attire

Pour la même source, «Il faut dire que la demande est plus forte parce que les consommateurs ont augmenté. » Et que « les infrastructures ne suivent pas la démographie. Il faut ajouter à cela l’offre énergétique, le mauvais état des routes », tente-on de nous expliquer à la Sabc.

La filiale du groupe Castel qui contrôle près de 80% du marché brassicole au pays vit cette situation. La-bas on y voit les causes lointaines qui ont un impact sur la production. « La guerre Russie-Ukraine a entraîné retards et ruptures dans nos matières premières, avec conséquences sur la production», apprend-on.

Et Y allant, «Boissons du Cameroun a anticipé l’évolution du marché depuis 2022. Il y a  un plan d’investissement initié pour augmenter à 20% les capacités de production », a-t-on expliqué.

Port de Douala : l’extension continue  

La pure dictature

 

Côté consommateurs, c’est la dictature carrément. Jean Jacques Ekobi, habitué d’une marque depuis plus de 15 ans, se retrouve en train de boire une autre bière. Pour lui, c’est la « la pure dictature. Vous faites le tour de la ville, on vous impose les goûts. Et si vous avez la chance de trouver ce qui vous convient, c’est 100 ou 150 Fcfa supplémentaires à débourser».

Aussi, «les gérants disent ne pas être livrés et quand il y a livraison, les marques ne sont pas variées. On vous impose les commandes. Et on ne sait combien de temps cela va durer », a dit José M. à Deido

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