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Bonanjo : Un ouvrier du BTP meurt enseveli par un éboulement

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Trans Afrique

Le 20 septembre 2025, alors qu’il s’apprêtait à mettre en marche son engin pour une opération de remblai, l’ouvrier du BTP a été surpris par le glissement de terrain, enseveli sous la terre.

Le centre administratif de Douala, Bonanjo, a été le théâtre d’un accident mortel le 20 septembre 2025. Un éboulement s’est produit derrière les services de la préfecture du Wouri, coûtant la vie à un conducteur d’engin de chantier.

La victime, Devario Tchinda Zangue, âgée d’une trentaine d’années, s’apprêtait à mettre en marche son engin pour une opération de remblai. C’est à ce moment précis qu’un glissement de terrain est survenu et l’a brutalement enseveli.

Alertés, les sapeurs-pompiers se sont rapidement déployés sur les lieux pour tenter une intervention. Malgré la promptitude de leur action, il était déjà trop tard. Le corps de la victime a été dégagé puis transféré à la morgue.

Ce nouveau drame survenu à Bonanjo rappelle la vulnérabilité des chantiers dans plusieurs zones de Douala. Dans ces secteurs, les risques d’éboulements sont souvent sous-estimés, exposant les ouvriers à des dangers réels et fréquents.

Le 17 juillet 2024, un autre accident s’était produit dans des circonstances presque similaires à Logbessou. Trois ouvriers avaient trouvé la mort dans l’effondrement d’un mur de soutènement en construction. Deux autres avaient été blessés.

Les victimes, deux Centrafricains et un Camerounais, travaillaient sur un terrain en pente, mal sécurisé pour les ouvriers. Soudain, un glissement de terrain est survenu, les ensevelissant sous la terre avant qu’ils ne puissent réagir.

Secteur du Btp :le gouvernement contre la main d’œuvre importée 

La vulnérabilité des travailleurs du BTP

Ces cas successifs illustrent la vulnérabilité des travailleurs du BTP face aux risques d’éboulement. En dépit de la récurrence de ces drames, les mesures de sécurité demeurent souvent insuffisantes. Exposant souvent les ouvriers à des dangers permanents. À Douala, où l’urbanisation avance à grands pas, ces éboulements rappellent que la protection de la vie humaine devrait rester une priorité absolue.

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