Les faits se sont déroulés dans la nuit du 13 au 14 octobre 2024 à Bertoua le chef-lieu du soleil levant.
Et la nouvelle va inonder les réseaux sociaux le 15 octobre à travers un petit post annonçant le décès de dame Roukayatou, gardienne de la paix « tuée par son mari ». Une seule version qui a fait le tour du monde. Joint au téléphone, notre confrère Benjamin Essam nous relate la version des faits : «la policière mariée depuis deux ans au gendarme Oumarou, a reçu la visite de son mari gendarme en service au Nord, lui-même malade et qui est venu passer ses moments de convalescence avec son épouse», raconte le confrère qui a recueilli la version du mari en larmes : «C’est vers 5h30 au petit matin du 14 octobre 2024, alors que je m’apprête à faire ma prière matinale, que je vais constater que mon épouse respire mal. Je vais directement faire appel à la voisine infirmière qui va alors lui administrer les premiers soins. Les choses vont aller très vite, mon épouse va rendre l’âme devant sa petite sœur, présente également à nos côtés », relate-il.
A lire : Insécurité : Yaoundé en proie au grand banditisme
Les fausses informations circulent plus vite
Et comme une trainée de poudre, la thèse de l’assassinat est virale dans les réseaux sociaux, c’est la seule version qui va être abondamment partagée pourtant : « Les deux époux ont passé une douce nuit au milieu de leurs enfants sans éclats de voix, bref rien ne les opposait. Comment donc peut-on assassiner une femme avec laquelle on a aucun problème ? Aucune situation conflictuelle ? Cette thèse est archi fausse. Comme on est dans un univers aujourd’hui où les fausses informations circulent plus vite. On voit le mal partout. Ce monsieur vient ici chaque fois pour passer quelques moments paisibles avec son épouse et ses enfants», raconte un voisin très éploré aussi.
A lire : Accident de la circulation : le gouvernement passe à la phase répressive
Selon nos sources, le corps de Roukayatou, la trentaine sonnée a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Bertoua, le temps d’attendre une autopsie. Le gendarme Fontou Oumarou, quant à lui, continue de clamer son innocence, il est entendu par la sécurité militaire. Ce dernier a révélé que son épouse était hyper tendue L’infirmière venue administrer les premiers soins est également entre les mains de la police pour besoin d’enquête.
Une enquête a été ouverte par la police pour établir toute la vérité sur cette affaire.
