Dans une chronique au ton amer, le journaliste Benjamin Zebaze décrit des fêtes de fin d’année ternes et prévient que l’année 2026 s’annonce encore plus difficile.
Le journaliste camerounais Benjamin Zebaze dresse un constat sombre de la situation sociale actuelle. À travers une chronique largement relayée, il évoque une fin d’année marquée par la tristesse et la résignation.
Selon lui, les signes visibles dans les grandes villes, notamment à Douala, sont inquiétants. Il affirme que 2026 pourrait devenir l’année la plus difficile pour les Camerounais depuis novembre 1982.
Dans les marchés populaires, l’ambiance festive semble avoir disparu. Au marché « des femmes », les étals sont peu fournis et les clients rares. Les commerçantes peinent à écouler leurs marchandises, malgré la période des fêtes.
Les parents, eux, tentent encore de faire plaisir aux enfants. Mais leurs visages traduisent souvent la fatigue, la tristesse et l’impuissance. Les achats sont limités, parfois symboliques, loin de l’abondance d’autrefois.
Benjamin Zebaze se souvient d’un « Cameroun plus joyeux, à la fin de chaque année. Les villes s’illuminaient, les façades brillaient et les maisons étaient repeintes.
Les fêtes rimaient avec couleurs, sourires et espoir collectif ».
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Cette époque semble aujourd’hui lointaine
Pour le journaliste, cette époque semble aujourd’hui lointaine. Il s’interroge sur la responsabilité de ceux qui dirigent le pays depuis des décennies et estime que la situation actuelle est le résultat de choix politiques accumulés.
Dans un ton grave, le chroniqueur prévient que cette détresse ne restera pas sans conséquences. Il appelle à une prise de conscience face à la pauvreté grandissante et au découragement social. Pour lui, les fêtes de fin d’année révèlent désormais l’état réel du pays.
















