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Bangangté: l’affaire du meurtre de la petite Shalom

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Selon nos sources, le missionnaire Dounya Fendju dénonce la légèreté des enquêtes. Le père de la fillette kidnappée, sodomisée et assassinée en date du 29 février dernier à Bangangté le chef-lieu du département du Ndé réclame justice. Et souhaite que les enquêtes préliminaires soient menées en toute impartialité… Surtout que l’article 6 de la Convention relative aux droits de l’enfant consacre son droit à la «  vie, survie et développement ».

Depuis la mort tragique de la petite Shalom Tsemo en date du 29 février dernier, le domicile du couple Dounya Fendju situé au lieudit « Grande Barriere » à Bangangté  ne désemplit point. La communauté nationale et internationale continue  d’exprimer son indignation par rapport à cet acte odieux qui a ôté la vie à la fillette. Idem pour les enfants de l’école primaire et maternelle bilingue « Standard » de Bangangté où fréquentait Shalom en première année de la  section anglophone (Class One). Eux qui semblent avoir perdu toute envie d’aller à l’école.

Bagangté

 

Lire aussi : Viol et meurtre d’une fillette : médecin et un policier aux arrêts

 

«Depuis l’annonce du décès de notre fille qui a été kidnappée, sodomisée et assassinée, je reçois de nombreux coups de fils. Certains interlocuteurs expriment leur indignation face à cet acte  atroce ; les autres pensent que nous avons été négligents. Nous sommes dépassés. Notre pays est-il devenu un Etat où les enfants ne peuvent plus aller et venir paisiblement ? Les parents doivent-ils jouer aux gendarmes pour sécuriser les enfants sur la route de l’école et au même moment chercher de l’argent pour les nourrir et payer les frais de scolarité ? », questionne le missionnaire Dounya  Fendju, père   de la petite Shalom. Lui qui n’a de cesse de solliciter l’intervention de l’Etat du Cameroun non sans souhaiter  une mobilisation de l’opinion nationale et internationale pour la manifestation de la vérité.

Meurtre

 

Lire aussi : Pour le meurtre de sa copine Un sous-préfet écope de 10 ans de prison

 

«  Ce qui aggrave encore la situation, c’est le comportement de la police locale de Bangangté. Au lieu de coopérer avec la famille éplorée, les autorités ont caché l’information et ont refusé à la famille l’accès au corps de Dounya. Cette attitude a alimenté la suspicion autour de l’affaire et a suscité l’indignation de l’opinion publique locale», déplore la presse en ligne.

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