L’affaire secoue la région de l’Ouest. À Bafoussam 2ᵉ, un commandant de brigade a été surpris en flagrant délit de viol sur une mineure, alors qu’il avait été accueilli pour la nuit par la famille de la victime.
L’émotion reste vive à Bafoussam 2ᵉ après la découverte d’un acte qui choque toute la communauté. Un commandant de brigade, invité à passer la nuit chez un père de famille, a été surpris dans la chambre des enfants en train d’abuser d’une mineure. La scène, survenue il y a quelques jours, continue d’alimenter témoignages, indignation et questions dans la ville.
Selon ses aveux, le commandant de brigade se trouvait dans la ville car son travail avait connu un temps d’arrêt. Profitant de ces heures de congé, il a rencontré le père de la victime autour d’un pot dans une vente emportée.
Après le breuvage, le chef de famille lui a proposé de passer la nuit chez lui, car il se faisait presque tard. Ainsi, après cette longue journée, rien ne laissait présager un comportement aussi grave.
Pourtant, tard dans la nuit, l’officier se serait glissé discrètement dans la pièce où dormaient les enfants. Alertés par des bruits inhabituels, les habitants de la maison ont ouvert la porte et surpris le gendarme en flagrant délit. Les témoins affirment qu’il a été immédiatement confondu et qu’il a fini par avouer les faits, incapable de nier l’évidence.
Le choc est profond
Depuis lors, le choc est profond. Beaucoup décrivent un sentiment de trahison, d’autant plus que l’auteur présumé est un officier censé protéger les citoyens. Les discussions tournent autour du même point : comment un commandant de brigade peut-il profiter de la confiance d’une famille pour commettre un acte aussi grave ?
L’affaire met une nouvelle fois en lumière la vulnérabilité des mineures face aux violences sexuelles. Elle relance aussi le débat sur les comportements déviants de certains représentants des forces de l’ordre, souvent perçus comme des modèles de discipline.















