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Au Tribunal militaire : Rebondissement dans l’affaire Zogo

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Le Tribunal militaire vit sous le poids d’une affaire qui ne cesse de s’allonger. La requête récusant les magistrats de la collégialité a été rejetée.

L’affaire Martinez Zogo continue de jouer les prolongations au tribunal. La Cour d’appel du Centre déclare non fondée la requête relative à la récusation de certains membres de la Collégialité. La demande déposée par Me Assira, avocat de la Dgre a été jugée irrecevable. Une nouvelle audience s’est déroulée le 17 avril, mais connaitra-t-on toute la vérité dans cette affaire un jour ?

Il faut le dire pour le regretter. Plus de deux ans après l’assassinat de l’animateur. Retrouvé mort le 17 janvier 2023 en périphérie de Yaoundé. L’on n’a pas encore suffisamment avancé sur le dossier.

L’on se souvient d’une enquête. Menée par une commission mixte composée de la gendarmerie nationale et du service central de recherches judiciaires (police). Avait rapidement conduit à l’arrestation de plusieurs suspects. Parmi lesquels, Jean Pierre Amougou Belinga, homme d’affaires influent.

Et propriétaire du groupe L’Anecdote, soupçonné d’avoir commandité le crime. Ainsi que Bruno Bidjang, journaliste en service dans ledit groupe de presse…..Et le patron des services de renseignements, Maxime Eko Eko.

Affaire Martinez Zogo : Les accusés demandent leur libération

Dossier de procédure

Alors que ladite affaire continuait de s’enliser devant les tribunaux. Les avocats de la défense eux, en étaient à lutter pour obtenir l’accès au dossier de procédure. Dont ils suspectaient la disparition de certaines pièces essentielles.

« Vous convenez une fois de plus avec moi qu’il n’y a pas toujours  eu d’avancées sur cette affaire au Tribunal militaire de Yaoundé. En janvier 2023, l’animateur radio Martinez Zogo avait été assassiné par un commando présumé de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE). Le puissant service de contre-espionnage », dénonçait un leader politique.

C’est en finalement le 20 février 2025 que la Cour d’appel a ouvert les débats. Après avoir été saisie par les avocats. Aussi bien de la défense que de la partie civile. Mais les juges d’appel n’avaient pas pu rendre leur décision. Et avaient renvoyé les débats au 20 mars 2025.

L’on se souvient que lors de ladite l’audience. Les avocats de l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga avaient plaidé pour la libération de leur client. Ils avaient motivé cette demande en arguant que de nombreuses entorses à la procédure ont été relevées. Au cours de l’enquête préliminaire et pendant l’instruction.

Les avocats de Léopold Maxime Eko Eko. L’ancien patron des services de renseignement extérieur, ont initié la même démarche auprès de la Cour d’appel du Centre.

D’autres accusés, poursuivis comme Amougou Belinga. Et Eko Eko pour leur implication supposée dans l’assassinat de l’animateur radio Martinez Zogo, avaient fait de même.

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