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Alternance au sommet de l’État : Emmanuel Sadi invoque la responsabilité des camerounais

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Le porte-parole du gouvernement indique que seuls les camerounais peuvent décider du départ du chef de l’Etat  Paul Biya.

Dans une interview accordée à Radio France Internationale (Rfi), ce 13 mars 2024, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi soutient que « C’est le peuple camerounais qui décide de l’opportunité d’une transition ou une alternance à la tête de l’État. Selon le porte-parole du gouvernement « Les élections s’annoncent en 2025. On verra bien si les camerounais souhaitent changer dans un sens ou un autre. »

Au sujet de la candidature du président de la République en exercice, Paul Biya, le porte-parole du gouvernement indique que seul le chef de l’État camerounais est dans le secret. « Le président de la République s’est prononcé publiquement sur la question de sa candidature. Il a toujours dit qu’au terme de son mandat, les camerounais et la communauté internationale seront informés de la décision qu’il prendra. »

JDC

 

Lire aussi : La JDC souhaite la transition par les urnes.

 

 

Le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement soutient que Franck Biya, le fils du chef de l’État en fonction est potentiellement candidat à l’élection présidentielle de 2025. Selon René Emmanuel Sadi « c’est un Camerounais comme tous les autres Camerounais. S’il remplit les conditions de son éligibilité, il prendra sa décision en toute responsabilité. »

 

 

Lire aussi : Climat politique : le Minat interdit les plateformes de l’opposition.

 

Le débat sur l’alternance à la tête de l’État camerounais refait surface sur l’instigation de nombreux acteurs politiques camerounais. Dans une interview diffusée, le 12 mars 2024, sur les ondes de Radio France Internationale, le Professeur Titus Edzoa, ancien secrétaire général de la présidence de la République soutient qu’en 2025, « les Camerounais n’attendent ni une candidature du président Biya ni celle de son fils, Franck Emmanuel Biya. » Une posture partagée par la plateforme des Partis politiques regroupés au sein de l’Alliance pour une transition politique au Cameroun. Le mouvement initié par le Professeur Olivier Bile appelle à l’ouverture d’un dialogue national pour envisager la réforme des institutions et le départ de l’actuel chef de l’État, Paul Biya.

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