Cet accident de circulation s’est produit le 15 juin 2025 aux environs de 2 heures du matin. Un véhicule de tourisme a percuté un piéton et une motocyclette transportant deux passagers
Un accident de circulation a eu lieu le 15 juin 2025 à Bafoussam, au quartier Djeleng, lieu-dit Carrefour Auberge. Selon des informations, le drame s’est produit aux environs de 2 heures du matin. Un véhicule de tourisme a percuté un piéton d’une trentaine d’années et une motocyclette transportant deux passagers. Le bilan fait état d’un mort et de deux blessés.
Les sapeurs-pompiers de la 502e compagnie d’incendie de Bafoussam se sont déployés sur les lieux dès la survenue de l’accident. Ils ont transporté les personnes blessées dans une structure médicale, pour recevoir les soins nécessaires. Quant au corps sans vie de la personne décédée, il a été déposé à la morgue en attendant les formalités de rigueur. Pour l’heure, les causes de cet accident ne sont pas encore clairement établies.
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Toutefois, une enquête est en cours pour déterminer les causes de l’accident. Les résultats des investigations permettront de mieux comprendre les circonstances de l’accident. Et par la suite, prendre des mesures pour éviter de tels incidents à l’avenir. Actuellement, les proches de la victime décédée sont en deuil et les blessés reçoivent les soins nécessaires pour se rétablir.
Prudence sur les routes
Cet accident tragique rappelle l’importance de la prudence sur les routes. Les usagers de la route doivent être vigilants et respecter les règles de la circulation pour éviter de tels drames. Et ce, malgré l’état de la route souvent dégradée.
Le ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a parlé des raisons de l’état avancé de dégradation du réseau routier national. Il a cité quatre facteurs principaux :
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« Un, une durée de vie accomplie dont le vieillissement des chaussées et des ouvrages est l’illustration . Deux, une pluviométrie abondante et continue face à des ouvrages dimensionnés jadis pour des volumes d’eau désormais plus importants et dépassant les projections de construction.
Trois, un incivisme tenace de certains usagers de la route dont le non-respect des tonnages et gabarits de véhicules continue à peser sur la durée de vie des chaussées. « Quatre, une allocation financière très importante, mais insuffisante pour entretenir un réseau routier qui est passé de 55 mille km de routes en 1986 à 121 mille aujourd’hui ».
Et entre temps, le nombre de décès causés par les accidents de la circulation s’accentue.
