L’étudiante de l’Université de Yaoundé II à Soa, Manuella Nyandomo, a été retrouvée morte, quelques heures après avoir été portée disparue. Les faits se sont déroulés les 20 et 21 juin 2025 dans la capitale camerounaise.
Manuella Nyandomo Manga, 24 ans, doctorante en deuxième année, avait quitté son domicile en début de soirée du 20 juin dernier. Elle n’y est jamais revenue. Selon certaines sources, la jeune femme aurait été kidnappée au quartier Mfandena. Son téléphone portable sera utilisé quelques heures plus tard pour envoyer un message alarmant à sa mère. « Mama, on m’a kidnappée. Ils demandent 1 800 000 Fcfa. Sinon, dans deux jours, ils vont me tuer », pouvait-on lire dans un message envoyé depuis sa messagerie WhatsApp. Un numéro de transfert mobile et un nom de destinataire y étaient également mentionnés.
Rapidement relayée sur les réseaux sociaux, l’affaire suscite des réactions mitigées. Certains internautes soupçonnent une tentative d’escroquerie familiale. D’autres évoquent une possible fugue. Face à ces accusations et convaincue de la gravité de la situation, la mère de la victime réagit et rassure que ce message ne peut pas venir de sa fille. Car selon elle, Manuella n’en n’est pas capable.
Les seins mutilés
Et la suite des évènements lui donnera raison. En effet, quelques heures plus tard, le corps sans vie de Manuella Nyandomo est retrouvé au quartier Ngousso-Ngoulmekong, à Yaoundé. Les circonstances exactes de sa mort restent inconnues. Mais plusieurs parties de son corps, dont les seins, ont été mutilées. Une scène horrible orchestrée par des individus encore non identifiés. Toutefois, une enquête a été ouverte et les autorités promettent de retrouver les auteurs de ce crime odieux.
Depuis l’annonce de son décès, l’émotion est vive. La famille est sous le choc et réclame justice. De nombreux Camerounais expriment leur indignation face à l’augmentation de l’insécurité dans plusieurs villes du pays.