Dans l’euphorie du Clasico, Aurélien Tchouaméni a levé les bras… puis baissé le ton. Le Real Madrid a dominé Barcelone (2-1), creusant un écart de cinq points au sommet. Mais le milieu français, lucide, a rappelé l’essentiel : la victoire ne doit pas masquer la vigilance. Pas d’enflammade, pas de triomphalisme. Le Clasico est une bataille, pas la guerre. Et dans ce championnat tendu, chaque point est une promesse fragile. Madrid avance, mais Tchouaméni veille.
« Nous sommes très heureux d’avoir gagné ce match, mais la vérité c’est que l’an dernier nous avions neuf ou huit points d’avance durant la saison et nous n’avons pas été champions. Nous avons d’autres matches qui arrivent et nous devons continuer à nous améliorer », a réagi Tchouaméni en zone mixte.
« Quand on joue contre Barcelone c’est toujours un match spécial, mais chaque saison a son histoire. Cette année nous avons des armes différentes et nous devons le démontrer sur le terrain. C’est ce que nous avons fait et nous devons continuer », a-t-il poursuivi après les quatre défaites subies la saison dernière face au rival barcelonais.
« Je crois que nous avons tous fait un grand match: Cama (Eduardo Camavinga), Kylian (Mbappé), toute l’équipe. Nous avons fait un bon match en respectant le plan de jeu et tout le monde a joué à son niveau », a ajouté l’international français.
– Clasico électrique –
Le Clasico s’est terminé dans l’électricité. Lamine Yamal, prodige barcelonais, a lancé des accusations lourdes : le Real “vole”, le Real “se plaint”. Des mots qui ont enflammé les esprits, provoqué des réactions immédiates chez plusieurs joueurs madrilènes.
Mais Aurélien Tchouaméni, au cœur du combat, a choisi le silence stratégique. Pas de réponse, pas de polémique. Dans un match où chaque mot peut devenir une arme, le milieu français a préféré l’équilibre à l’escalade.
Le Real célèbre, mais reste vigilant. Et Tchouaméni incarne cette retenue qui protège la victoire de l’ivresse.
« Moi j’apprécie cela. Ce ne sont que des mots et il n’y a pas de mauvaise intention. Cela nous motive un peu plus, mais si Lamine veut parler, il peut le faire, il n’y a pas de problème. Quand j’étais petit, je me rappelle des échanges entre les joueurs du Barça et du Real avant les matchs, et cela nous plaisait. Au final, le match se joue sur le terrain », a-t-il conclu.
Source: Agence France-Presse
















