Dans les différentes villes, la Saint-Sylvestre se prépare dans des ambiances diverses. Entre recueillement, célébration et intimité familiale, chacun choisit sa manière de traverser l’année.
À mesure que la nuit de la traversée approche, l’effervescence gagne les grandes villes camerounaises. Les rues se parent de lumières, les commerces restent ouverts tard et les programmes se précisent dans les familles. La Saint-Sylvestre, moment symbolique de transition, se vit différemment selon les convictions et les habitudes de chacun.
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Tradition bien établie
Pour Élodie Ngansop, communicatrice, la tradition est bien établie. « Je passe toujours la Saint-Sylvestre en famille », explique-t-elle. Pour elle, les nuits de traversée sont « un moment de recueillement pour remercier le Seigneur pour ses bienfaits et lui confier la nouvelle année ».
Soirée calme et familiale
D’autres font des choix dictés par leurs convictions religieuses. Esther Prudence, étudiante et témoin de Jéhovah, ne célèbre pas cette nuit. « Je préfère dormir pendant que les autres fêtent », affirme-t-elle, estimant que « la Saint-Sylvestre a des origines païennes ». À quelques heures du passage à la nouvelle année, Clarence, cadre de banque, hésite encore. « J’hésite entre la nuit de la traversée à l’église, un moment en famille ou entre amis », confie-t-il. Une indécision qui reflète celle de nombreux citadins.
Chez Monsieur Etame, le programme est déjà fixé. « Ce sera uniquement avec mes enfants et mon épouse », précise-t-il, privilégiant une soirée calme et familiale. Alain Arsène, lui, opte pour une ambiance plus festive. Il envisage une Saint-Sylvestre « en famille, devant la fan zone », accompagnée de quelques boissons, dans un esprit de détente.















