Résistance catalane. Le Barça vacille, mais ne tombe pas. Mené, défié, il choisit l’affrontement. Sur la scène brûlante de Séville, le Betis croit un instant renverser l’ordre établi. Mais la foudre porte un nom : Ferran Torres. Trois éclairs, trois buts, et le géant reprend son souffle, impose sa loi, conserve son trône. Ce 5-3 n’est pas seulement un score, c’est l’incarnation d’une résistance qui définit Barcelone.
C’est un récit de pouvoir et de survie. Barcelone, héritier d’une tradition de domination, rappelle que chaque chute provisoire nourrit la renaissance. Le trône de la Liga n’est pas une chaise fragile : c’est un symbole, et le Barça, encore une fois, s’y cramponne avec rage et éclat.
Toujours en tête malgré des failles défensives, le Barça tient bon. Hansi Flick a laissé au repos Raphinha et Lewandowski. Résultat : quatre points d’avance sur le Real Madrid, attendu dimanche face au Celta Vigo. Transition après transition, Barcelone reste leader.
Les champions d’Espagne restent fidèles à leur marque. Encore renversants, ils s’appuient sur leur collectif. Résultat : marquer presque toujours un but de plus que l’adversaire. Transition après transition, Barcelone impose sa loi.
Le Barça encaisse tôt, sanctionné par Antony à la 6e minute. Mais la réaction est immédiate : Ferran Torres frappe deux fois en deux minutes (11e, 13e). Puis Roony Bardghji, jeune Suédois, inscrit son premier but de la saison (31e). Barcelone reprend le contrôle.
Le “Tiburón” frappe encore. À la 40e minute, Ferran Torres signe son triplé. Barcelone prend le large. Avec 11 buts en Liga et 13 toutes compétitions, il s’impose comme meilleur buteur du club.
Lamine Yamal convertit un pénalty à la 59e minute. Barcelone croit avoir scellé l’affaire. Mais le Betis refuse de céder : Diego Llorente réduit l’écart à la 85e, puis Cucho Hernandez transforme un pénalty concédé par Koundé à la 90e. Suspense relancé.
– Bilbao fait tomber l’Atlético avant le PSG –
L’Athletic Bilbao prépare son duel européen par un acte de puissance. Futur adversaire du PSG, le club basque s’offre un succès de prestige face à l’Atlético Madrid (1-0). Les Colchoneros, figés, semblent perdre leur souffle et s’éloignent du sommet, désormais à neuf longueurs du Barça.
Ce n’est pas seulement une victoire : c’est une proclamation. Bilbao entre en Ligue des champions avec l’élan d’un conquérant, tandis que Madrid s’enlise dans l’apathie. Le contraste est saisissant : l’un avance avec fierté, l’autre recule dans l’ombre. Le football, encore une fois, devient récit de forces contraires, où l’énergie basque annonce la tempête à venir.
Corrigé par le Real (3-0) et le Barça (4-0), Bilbao relève la tête. L’Athletic s’offre l’Atlético (1-0) grâce à Alex Berenguer, auteur d’une reprise du gauche à la 85e minute. De quoi nourrir l’espoir avant d’affronter le champion d’Europe.
Bilbao grimpe. Avec 23 points, le club basque se hisse à la 7e place. Cette victoire relance ses ambitions européennes, après un début de saison irrégulier.
L’Atlético chute encore. Battu par le Barça mardi (3-1), le club madrilène perd trois nouveaux points. Quatrième avec 31 unités, il gâche en une semaine sa remontée, malgré sept victoires consécutives toutes compétitions confondues. Série brillante, mais finalement inutile.
Villarreal poursuit sa série. Troisième avec 35 points, le Sous-marin jaune signe une sixième victoire de rang. Succès 2-0 contre Getafe, huitième avec 20 points. Georges Mikautadze, ex-Lyon, marque encore.
La Real Sociedad cale. Douzième avec 16 points, elle s’éloigne de l’Europe. Nouvelle défaite : 1-0 contre Alavés, neuvième avec 18 points. Deux revers de suite et un classement figé en bas de tableau.
Source: Agence France-Presse
