Le 29 novembre 2025, Samuel Eto’o a décroché un second mandat à la tête de la fédération camerounaise de football (Fécafoot). Les délégués lui ont accordé 85 voix sur 87 au cours d’une assemblée générale élective tenue à Mbankomo. Cette réélection ouvre une période pleine de défis.
Lors de ce 2e mandat, Samuel Eto’o reconduit sans surprise à la tête de la Fécafoot compte réaliser 4 grands chantiers. Le premier défi concerne l’équipe nationale. Le Cameroun a raté la qualification au Mondial 2026. Toutefois, Eto’o veut restaurer les valeurs des Lions indomptables et replacer la sélection au premier plan. Il doit aussi rétablir un climat apaisé autour de l’équipe. Car les tensions entre la Fécafoot et le ministère des Sports ont marqué les derniers mois. D’ailleurs, le ministère avait tenté de suspendre le scrutin. Eto’o doit désormais retisser un dialogue stable et cette relation sera déterminante pour avancer.
Rendre le label Lion plus attractif
Le deuxième défi touche à l’image du football camerounais. Le président veut rendre le label Lion plus attractif. Il doit donc améliorer la gouvernance, rassurer les partenaires et attirer de nouveaux soutiens. La Can 2025 approche, et l’exposition médiatique sera forte.
Alexandre Song : « Il n’y a plus de tensions avec Samuel Eto’o »
Le troisième grand chantier porte sur les compétitions locales. Les championnats manquent de compétitivité et de moyens. Eto’o veut les dynamiser et leur donner plus de visibilité. le président élu promet une organisation plus rigoureuse et un soutien accru aux clubs. Le chantier est vaste et attendu par les acteurs locaux. Le football jeune et amateur réclame plus de ressources. Beaucoup espèrent des actions concrètes, car plusieurs projets de 2021 n’ont pas abouti. Eto’o devra accélérer la modernisation des structures et renforcer les centres de formation.
Renforcer l’autonomie de la Fécafoot
Enfin, Eto’o veut renforcer l’autonomie de la Fécafoot. Il veut une institution plus solide et moins dépendante des tensions politiques. Cette ambition exigera une gestion plus transparente et une stratégie claire. Samuel Eto’o entame donc un mandat chargé d’enjeux. Il promet de redonner de la grandeur au football camerounais. Ses quatre prochaines années seront décisives.
















