En matière d’élection présidentielle le Vatican s’oppose-t-il à Paul Biya ? alors que le ministre de l’administration territoriale, Paul ATANGA NJI vient d’accorder une audience à l’archevêque José Avellino BETTENCOURT, les supputations vont bon train.
Le Vatican est-il contre une éventuelle candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle prévue pour se tenir au mois d’octobre prochain? La question pour pertinente qu’elle soit au regard de l’actualité brûlante de l’heure mérite d’être posée. Surtout en ce moment précis où l’archevêque José Avellino BETTENCOURT vient d’être reçu en audience par le ministre de l’administration territoriale, son excellence Paul ATANGA NJI. Les dessous de cette rencontre font dire que le prélat était porteur d’un message du pape.
Ladite rencontre intervient dans un contexte marqué par les déclarations tonitruantes de certains évêques qui implicitement exigent le départ de l’actuel président de la République. Il s’agit des évêques de YAGOUA, Bafoussam, NGAOUNDERE et l’Archevêque de Douala. Tous s’opposent à une autre candidature de Paul Biya à la présidence du pays. Selon des sources de WEEK INFOS, « le rejet de cette candidature va se généraliser et même lors des prêches de dimanche ».
Candidature de Paul Biya : Le gouvernement recadre les évêques
Vrai ou faux? Le confrère affirme que « pour les analystes, il s’agit d’un véritable coup de massue contre Paul Biya, venant d’une institution dont il a toujours montré une certaine déférence. Paul Biya est un Catholique croyant et pratiquant. Il est fils de catéchiste. Ce n’est pas au soir de sa vie qu’il va toiser l’Eglise catholique. Son amitié avec le pape, ses liens avec la communauté ecclésiastique mondiale est plus forte qu’une prolongation de quelques années au pouvoir.
Et comme l’a rappelé un universitaire sur un plateau TV » faites très attention. Paul Biya n’a envoyé personne insulter l’Eglise Catholique, il n’a envoyé personne contredire l’Archevêque, …Paul Biya et l’Eglise catholique, c’est plus que 2 ou 3 ans de pouvoir encore… ».
Dans le camp de l’opposition, « plus de marche arrière. Le changement est inéluctable en 2025 ». D’ailleurs le mouvement pour la renaissance du Cameroun on y croit dur comme fer. Et « s’engage, dans le cadre d’une réconciliation nationale nourrie par notre histoire politique profonde, où nos grands héros nationalistes…seront effectivement réhabilités et célébrés à la mesure de leurs sacrifices pour notre nation, et où sera organisé le retour officiel des restes du premier président de la République dans son pays natal… »
















