Hiram Samuel Iyodi, candidat à l’élection présidentielle, dénonce une «manœuvre unilatérale», non sans évoquer les méthodes, le ton et les termes indignes.
Au lendemain du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025, rien ne va plus entre le Fdc et son candidat. Désormais, la rupture entre Hiram Samuel Iyodi et Denis Atangana est totale et brutale.
Le Front des démocrates camerounais (Fdc) est la formation politique. Qui avait initialement porté la candidature de Samuel Iyodi à la présidentielle d’octobre dernier.
Dans un communiqué officiel publié ce jour, Hiram Samuel Iyodi prend acte de la décision du Fdc. Celle-ci met fin à leur collaboration politique. Le candidat à l’élection présidentielle dénonce « les méthodes, le ton et les termes indignes ».
Tentative d’alignement forcé
Selon lui, cette rupture survient sans consultation. Bien plus, elle constitue, dit-il, une tentative d’alignement forcé avec le régime en place.
«Nous n’avons jamais trahi le Fdc. Nous avons simplement refusé de trahir le Cameroun », déclare Samuel Iyodi. Lui qui souligne la pression qu’il aurait subie ces dernières semaines pour rallier le pouvoir en place.
Pour le candidat, sa candidature a, depuis plusieurs mois, dépassé le cadre du Fdc. Il évoque un projet patriotique et populaire. Lequel est soutenu par des citoyens engagés. Des mouvements indépendants comme le Mp3 et le Mdp. En plus de nombreux bénévoles.
Dans son communiqué, Samuel Iyodi rend un hommage aux acteurs de terrain. Il a également une pensée pour les professionnels qui ont œuvré à ses côtés. Ce, dit-il, parfois « au prix de leur sécurité et de leur intégrité physique ».
« Ce projet dépasse les intérêts partisans », affirme celui qui s’oppose à toute tentative de «récupération ». Ou de « reniement » du travail collectif accompli.
Victoire du régime en place
Samuel Iyodi déclare qu’il ne reconnaît pas la victoire du régime en place. Et que ses équipes poursuivent la compilation indépendante des résultats. Pour lui, les premières tendances issues des commissions départementales annoncent «un moment historique pour notre pays ». « Mon combat demeure celui de l’alternance, de la vérité des urnes et de la refondation démocratique du Cameroun », tient-il à souligner.
Le plus jeune candidat à la dernière élection se dit déterminé à poursuivre le combat politique au-delà de cette élection. Aussi se projette-t-il déjà vers l’avenir. Non sans appeler à la mobilisation pour les prochaines échéances électorales et à une prise de conscience générationnelle.
Fidèle à ses principes de souveraineté populaire et de transparence démocratique. Il déclare : « L’histoire ne s’écrit pas en un jour : chaque pas compte, et nous marcherons ensemble ».
