Aux dernières nouvelles, sur la présidence des conseils régionaux, la région du Sud rejette le candidat envoyé par le comité central du Rdpc.
L’élection à la tête des conseils régionaux se déroule depuis hier avec des fortunes diverses. Ailleurs comme dans la région de l’Ouest et du Littoral pour ne citer que ces deux cas, la boucle a été bouclée. Ce n’est pas encore le cas dans le Sud.
Aux dernières nouvelles, le candidat envoyé par Yaoundé serait en ballotage défavorable. Malgré le ton et les menaces du comité central du parti au pouvoir. Dans la région du Sud, 03 cadres de locaux du RDPC se livrent une bataille féroce pour le poste de Président du Conseil.
L’on se souvent que dans une note de recadrage, le SG RDPC rappelait que « la discipline du parti n’est pas négociable ». Allusion faite à certains cadres du RDPC décidés à contester certains choix du parti au pouvoir.
L’exemple qui vient du Sud
Pour l’opinion nationale, « l’exemple qui nous vient du Sud à l’occasion du renouvellement des exécutifs régionaux, est la preuve que le Minsep n’est plus l’homme de son temps. Gouverner un peuple avec des plis fermés est tout aussi hideux que les » Hautes instructions « , pratiques qui relèvent de l’époque de Louis XIV ».
A y regarder de près ce qui s’y passe depuis hier, force est de conclure que « le Sud n’est pas un bastion d’expérimentation des caprices moyenâgeuses.. ». « L’inconsistance gouvernementale sur ce sujet montre bien que le pays a besoin des Hommes neufs. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Puisse l’élection d’un Président du Conseil Régional au Sud refléter la météo politique du pays », souhaitent les populations.
Hautes instructions
Au cours de cette élection, deux régions se sont frontalement opposées à Paul Biya. « La région du Sud, malgré l’investiture accordée à un candidat par la hiérarchie du RDPC a maintenu en lice 03 candidats pour le poste de Président du Conseil. Même tableau dans la région de l’Est. Ici, un candidat, malgré les pressions a lui aussi maintenu sa candidature, bravant ainsi les » hautes instructions » et les plus fermés », nous confie dépité, sous cape, un cadre du parti.
Des sources, des cadres du parti au pouvoir dans le Nord-Ouest et d’autres dans le Sud-Ouest ont convaincu sans grande difficulté les électeurs quant au choix du comité central du RDPC. « A la réalité, l’élite de ces deux régions semble plus respectée et écoutée par la base. Ce qui n’est pas le cas partout », constate un ponte du régime.
















