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RDC: le ministre de la Justice lance des poursuites pour des fraudes minières

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Poursuites judiciaires pour fraude minière : le ministre congolais de la Justice ordonne l’ouverture d’une enquête contre Glencore et ERG. Les faits concernent des actes de contrebande et de fraude dans des périmètres miniers stratégiques du sud-est de la RDC. Selon le communiqué officiel, les infractions sont graves. L’État promet des sanctions. Les autorités judiciaires entrent en action.

L’injonction vise deux figures clés : le procureur près de la Cour de cassation et l’auditeur général des Forces armées. Elle s’appuie sur les conclusions d’une mission d’enquête.

La Commission nationale de lutte contre la fraude minière (CNLFM) a mené cette mission entre juillet et août 2025. Zone ciblée : la province de Lualaba. Les enquêteurs jugent les faits suffisamment graves pour engager des poursuites.

Le ministre Guillaume Ngefa hausse le ton. Dans un communiqué transmis à l’AFP, il réaffirme la ligne rouge : tolérance zéro face à la fraude minière. Corruption, spoliation, contrebande : aucune indulgence.

Il ordonne des poursuites contre tous les responsables. Personnes physiques ou morales, civils ou militaires, nationaux ou étrangers : personne n’est au-dessus des lois. Et cette fois, l’État promet d’aller jusqu’au bout.

– Contrebande minière en RDC –

Des exploitants artisanaux pénètrent les sites miniers de Glencore et ERG. Des groupes illégaux y opèrent régulièrement. Ils pénètrent les sites, armés et équipés pour creuser.

Et ils bénéficient de la protection d’hommes en uniforme. Ces intrusions menacent la sécurité et bloquent les opérations industrielles.

Les intrusions paralysent les opérations industrielles. Elles mettent en danger les travailleurs. Et elles causent des pertes économiques majeures. Le rapport est formel : la situation est critique. Les entreprises ne peuvent plus garantir sécurité ni rentabilité.

Le rapport dévoile un système organisé. La contrebande suit un schéma organisé. Elle ne fonctionne pas seule. Des agents publics y participent. Des militaires participent, y compris des membres de la Garde républicaine. Même des policiers participent. L’appareil d’État est infiltré.

Les documents de traçabilité sont falsifiés ou délivrés sans contrôle. Les autorisations circulent de façon irrégulière. Et cela facilite la fraude. Les minerais passent entre les mailles du système. Les enquêteurs dénoncent une logistique complice.

Les minerais illégaux ne restent pas sur site. Ils sont transportés vers des dépôts à Kolwezi et Likasi. Puis ils circulent dans des réseaux non contrôlés. Aucune traçabilité. Et l’État perd des recettes fiscales importantes.

Le rapport évoque également l’implication d’expatriés, notamment chinois et libanais, dans la sortie illicite de minerais sur certains sites.

Géant suisse du négoce des matières premières, Glencore exploite les mines de cobalt dans le sud-est de la RDC. Comme lui, ERG est un important groupe minier qui est également implanté dans le sud-est du pays.

Source: Agence France-Presse

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