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Mali: la junte suspend les cours à l’école et l’université à cause de la pénurie de carburant

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Pénurie de carburant au Mali : la junte suspend les cours. Dès lundi, les écoles et universités ferment pour deux semaines. Le blocus jihadiste bloque les convois. Les déplacements deviennent impossibles. Face à l’urgence, les autorités réagissent. Elles annoncent un réaménagement des calendriers. Mais la crise s’installe. Et la paralysie s’étend sur tout le territoire.

La junte malienne resserre le contrôle. Dès dimanche, le carburant devient rationné. Les stations dédiées priorisent les véhicules d’urgence. Ambulances, corbillards, bus et camions passent en premier. Les véhicules de l’État impliqués dans la crise sont aussi concernés. Les autres attendent. Et la pénurie s’installe. Sans date de fin. La mesure reste en vigueur « jusqu’à nouvel ordre ».

Depuis septembre, le JNIM bloque le carburant. Le groupe, affilié à Al-Qaïda, cible les camions-citernes. Les convois venant du Sénégal et de la Côte d’Ivoire sont attaqués. Le Mali, enclavé, dépend de ces routes. Résultat : pénurie, paralysie, tension. Le pays vacille. Et la junte peine à contenir l’impact.

La junte suspend les cours. Du 27 octobre au 9 novembre, tout s’arrête. Écoles et universités ferment. Motif : pénurie de carburant. Le blocus jihadiste bloque les routes. Les déplacements deviennent impossibles. Les ministères réagissent. Ils promettent un réaménagement des calendriers. Mais la paralysie s’installe. Et l’incertitude grandit.

Le carburant manque. Les écoles ferment. La junte malienne suspend les cours. Motif : perturbations dans l’approvisionnement. Le communiqué est clair. Un réaménagement des calendriers est prévu. Mais rien n’est encore fixé. Et l’incertitude domine.

– Ravitaillement ciblé –

Douze stations sont réquisitionnées à Bamako. Elles ravitaillent les véhicules d’urgence. Ambulances, corbillards, bus interurbains, camions gros porteurs. Les véhicules de l’État engagés dans la crise sont aussi prioritaires. Les autres attendent. La mesure est officielle. Le comité interministériel l’a annoncée. Et les gouverneurs peuvent l’étendre aux régions. La logistique se resserre. Et la pénurie devient structurée.

La même mesure sera appliquée « en cas de nécessité dans les régions, par les gouverneurs », poursuit-elle.

Le Mali est en guerre. Depuis 2012, les attaques se multiplient. Le JNIM frappe. L’État islamique s’enracine. Les zones rurales s’effondrent. Les villes résistent, mais vacillent. La junte promet la sécurité. Mais les violences continuent. Et le pays s’enlise.

Le JNIM riposte. Le groupe jihadiste impose un blocus. Motif : représailles. Les autorités maliennes ont interdit la vente de carburant hors stations. Les jerricanes sont ciblés. Objectif : couper l’approvisionnement des jihadistes. Résultat : le pays s’asphyxie. Et la tension monte.

La junte, au pouvoir depuis deux coups d’État en 2020 puis 2021, peine à endiguer les attaques jihadistes sur le terrain.

Source: Agence France-Presse

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