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Opération Epervier : dans les dédales de l’affaire Forjindam

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Cela fait 16 ans que l’ancien directeur général du chantier naval et industriel du Cameroun est derrière les barreaux. Zacchaeus Mungwé Forjindam a été arrêté le 7 mai 2008. Pendant pas moins de 20 ans, cet ingénieur naval a dirigé le Cnic qu’il avait contribué à créer pendant 20ans.

Au moment de son arrestation la structure aujourd’hui plongée dans un marasme économique affichait une performance de 40 milliards Fcfa en termes de chiffre d’affaires annuel.  Une fois interpellé et incarcéré en avril 2008, il a été remplacé par son adjoint Antoine Bikoro Alo’o qui a immédiatement engagé les licenciements abusifs de tous les 215 nouveaux recrus ainsi que plusieurs autres employés de l’entreprise.

A en croire son conseil,  Zacchaëus Mungwé Forjindam a été victime d’une véritable chasse aux sorcières engagé contre lui, disent-ils, par des membres du gouvernement de l’époque. Selon plusieurs sources, son refus de valider l’achat d’un navire vétuste serait à l’origine des représailles de ces prédateurs infiltrés au sein du sérail.

Senat

 

A lire : Sénat : le secrétaire général par intérim viré

 

 

Selon petitionenligne.net, l’opportunité de construire sa défense lui a été refusée par le Conseil d’administration du Chantier Naval et Industriel du Cameroun en juillet 2008 (de connivence avec le Commissaire aux Comptes), préférant le juger et le déclarer coupable sans l’entendre (jugement à huis clos alors qu’il était présent) et ce par une Collégialité composée de certaines personnes qui avaient un intérêt manifeste dans son éviction du Cnic.

A en croire ladite parution,  « les rapports des cabinets d’audit ayant servi de base à la condamnation en 2010 de l’ancien directeur général du Chantier naval et industriel du Cameroun parlent de dépenses sans pièces justificatives alors que, d’après Zaccheus Forjindam, ces dernières étaient bel et bien disponibles au sein de l’entreprise. Bien plus, le Contrôle supérieur de l’État aurait crédité l’ancien patron du Chantier naval d’une bonne gestion. En effet dans un rapport adressé le 15 octobre 2007 à la présidence du Cameroun par le ministre alors en charge du contrôle supérieur de l’Etat (Consupe), M. Siegfried David Etame Massoma, ne laisse apparaître aucune trace de mauvaise gestion. Il conclut même à une « bonne santé financière du Cnic ».

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