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Médiation décisive de Trump : Zelensky cherche l’aval, Poutine reste silencieux

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Médiation décisive de Trump. Dimanche, Donald Trump a posé un diagnostic et fixé un calendrier. Il a jugé Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky sérieux pour mettre fin aux combats. Puis il a décrit une série de pourparlers qu’il présente comme les dernières étapes de son plan de paix.

La phrase est courte. La portée est lourde. D’un côté, deux dirigeants mis au même niveau de responsabilité. De l’autre, une mise en scène politique qui transforme des négociations en point d’orgue. Trump place l’espoir sur ces rencontres. Il encadre l’événement comme une conclusion possible.

Symboliquement, l’annonce joue sur deux registres. Elle rassure les partisans en donnant l’impression d’un plan achevé. Elle met aussi la pression sur les protagonistes, en faisant de ces pourparlers un moment décisif. Enfin, elle transforme un processus diplomatique en séquence médiatique, où chaque mot compte.

Recevant son homologue ukrainien à Mar‑a‑Lago, Donald Trump a déclaré dimanche qu’il n’imposait aucune date butoir, si ce n’est la fin du conflit. Il a ajouté aussitôt que, selon lui, les négociations étaient « dans leurs dernières étapes ». D’abord, il refuse un calendrier contraignant. Ensuite, il place l’espoir sur ces pourparlers. Enfin, il présente la rencontre comme un moment décisif.

– Zelensky mise tout sur l’aval de Trump –

Donald Trump a dit avoir eu un échange téléphonique avec son homologue russe.
Il a qualifié la conversation de « très productive ».Il n’a donné aucun détail sur le contenu.
D’abord l’éloge, puis le silence sur le fond.

Volodymyr Zelensky joue gros.C’est la première rencontre entre les deux hommes depuis octobre.À l’époque, il était venu demander des missiles Tomahawk, en vain.
Aujourd’hui, il mise tout sur ces pourparlers.

Zelensky vient chercher l’imprimatur de Donald Trump. Il présente une nouvelle version du plan de paix, dévoilée par Washington il y a près d’un mois. Il mise sur l’aval américain pour légitimer l’initiative. D’abord la proposition, ensuite la validation. Enfin, l’enjeu : transformer un projet en accord.

Le président ukrainien a présenté cette semaine une nouvelle mouture du plan.
Kiev l’a fait retravailler après d’âpres négociations.

La première version, jugeait‑on à Kyiv, penchait trop en faveur des revendications russes.
Désormais, le texte se veut plus équilibré et plus conforme aux attentes ukrainiennes.

Le texte propose un gel du front sur les positions actuelles.Il n’apporte aucune solution immédiate aux revendications territoriales russes.La Russie contrôle environ 20 % du territoire ukrainien.

Le document renonce à deux exigences clés du Kremlin.Il n’exige plus le retrait des troupes ukrainiennes de Donetsk.Il n’impose plus d’engagement juridique de non‑adhésion à l’Otan.

– Inadmissible pour les Russes –

Samedi, à Halifax, Volodymyr Zelensky a reçu un soutien appuyé d’Ottawa.Les Européens et l’Otan ont également affiché leur appui.La visite renforce la légitimité internationale du président ukrainien.

Dimanche, après la rencontre à Mar‑a‑Lago, Donald Trump et Volodymyr Zelensky doivent participer à un appel téléphonique.S’y joindront des dirigeants européens.L’échange vise à coordonner la suite des pourparlers.D’abord la rencontre en face à face, puis la mise en réseau diplomatique.

La Russie a intensifié la pression sur le terrain.Samedi, elle a pilonné Kiev et sa région.
Les frappes ont privé d’électricité plus d’un million de foyers pendant des heures.
Puis Moscou a annoncé la prise de deux nouvelles villes dans l’est de l’Ukraine.

La Russie a trouvé en Donald Trump un relais efficace de certaines de ses revendications.
Selon le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, l’Europe et l’Union européenne sont devenues le principal obstacle à la paix.
D’abord, l’alliance politique. Ensuite, la critique publique. Enfin, la mise en accusation des institutions européennes.

Après l’appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le conseiller diplomatique du Kremlin Iouri Ouchakov a affirmé que la Russie et les États‑Unis partagent le même constat.

Selon lui, la proposition ukrainienne et européenne d’un cessez‑le‑feu temporaire ne ferait que prolonger le conflit et entraînerait une reprise des hostilités.
D’abord, l’accord de diagnostic. Ensuite, l’alerte sur les risques. Enfin, la mise en garde contre une trêve qui piégerait la paix.

Il a appelé l’Ukraine à prendre la décision courageuse de retirer ses troupes du Donbass.
Selon lui, ce geste permettrait de mettre fin à la guerre.

– Garanties de sécurité –

Donald Trump peut durcir le ton.Pourtant, sa décision reste incertaine.D’abord, il a cultivé un canal direct avec Moscou. Ensuite, il a vanté des échanges « productifs ».Cependant, Kyiv réclame davantage de pression.Enfin, le calcul politique et le risque d’escalade pèseront sur son choix.

Le président américain affiche son agacement.Sa porte‑parole Karoline Leavitt a déclaré le 11 décembre qu’il était « extrêmement frustré par les deux camps ».D’abord, l’impatience. Ensuite, la critique équitable. Enfin, la pression sur les négociateurs.

Le 19 décembre, Donald Trump a pressé l’Ukraine de bouger.Il a demandé une action rapide.D’abord l’injonction. Ensuite, la pression publique. Enfin, l’urgence affichée.

D’abord, le Donbass reste au cœur des discussions. Ensuite, la centrale de Zaporijjia, occupée par les forces russes, pèse sur la table. Enfin, les deux dirigeants doivent aborder les garanties de sécurité que les Occidentaux pourraient offrir dans un éventuel accord de paix. En somme, enjeux militaires, risques nucléaires et assurances diplomatiques se mêlent.

– L’Amérique reconnaît l’avantage russe –

Samedi, Volodymyr Zelensky a insisté.Les garanties de sécurité doivent accompagner la fin de la guerre, a‑t‑il déclaré.D’abord la paix. Ensuite les protections. Enfin, la certitude que le cessez‑le‑feu ne sera pas une illusion.Ainsi, il lie la trêve aux engagements occidentaux.

« Il y aura des garanties de sécurité. Elles seront fortes. Et les pays européens sont très impliqués », a déclaré dimanche le président américain.
Promesse ferme. Assurance d’engagement européen. Message destiné à rassurer Kyiv et à convaincre les sceptiques.

« La Russie a l’avantage. Et elle l’a toujours eu », a lancé le président le 8 décembre.
Phrase tranchante. Diagnostic sans nuance.
Message clair : Moscou domine le rapport de forces.

Source: Agence France-Presse

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