Au Cameroun, l’internet est devenu un endroit par excellence pour sauvegarder les identités. Une étude en 2021 a recensé 2 millions de Camerounais ayant des données en accès libre sur le net.
Ce qu’il faut dire de prime abord c’est que l’étude a ressorti une base de données. On a parlé de 533 millions d’utilisateurs Facebook. Et dont 1 997 658 au Cameroun circule sur Internet depuis le 3 avril 2021. Facile donc d’imaginer ce qu’il est à ce jour.
12,73 millions d’internautes au Cameroun
En suivant les statistiques pour 2024, il 12,73 millions d’internautes au Cameroun soit 43,9% de taux de pénétration d’Internet. 5,05 millions d’utilisateurs de médias sociaux soit 17,4 % de la population totale. Et 25,40 millions de connexions mobiles cellulaires actives soit 87,5 % de la population totale. Ce sont les chiffres fournis par « We Are Social, Meltwater ».
Ainsi donc, ces données statistiques d’internet les plus récentes montrent un paysage numérique en pleine mutation au Cameroun. Avec comme conséquence, un vaste réseau de renseignement sur les individus. Pour finir, on est dans la cybercriminalité.
Les données en circulation
Nous en venons maintenant à voir les données en circulation. Dans un ordre bien précis, il y a le nom complet. Le numéro de téléphone. L’identifiant Facebook. La dernière localisation, La date d’anniversaire. L’adresse électronique (e-mail). La date de création du compte. La biographie. Et enfin le statut relationnel.
Finalement, ces informations, constituées en base de données, sont l’équivalent d’un énorme annuaire. Les experts en informatiques sont clairs : « Actuellement en accès libre sur le Net, elles peuvent être utilisées par des pirates ». Encore que : « Ceux-ci peuvent s’en servir pour réaliser des attaques ciblées de type phishing ». Par « SMS ou par e-mail », explique Albrt Bodulè.
Dans l’étape suivante, le nombre de ménages disposant d’un accès Internet à domicile au Cameroun devrait s’élever à 5,81 millions en 2025 et plus les années d’après.
















