L’atelier qui s’est ouvert mardi 09 juillet 2024 est le lieu pour les différents experts de définir une feuille de route sous régionale pour l’établissement des normes sécuritaires et environnementales minimales pour l’importation des véhicules d’occasion.
Notons que le Programme « Véhicules d’occasion plus sûrs et plus propres pour l’Afrique » est financé, entre autres, par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (CEE-ONU), la Fondation FIA (Fédération internationale d’automobile), la Fondation Climat Works, le Fonds d’affectation spéciale des Nations unies pour la sécurité routière, le Comité international d’inspection des véhicules à moteur (CITA) et les organismes régionaux africains.
« Le continent africain, du fait de sa faible capacité de production automobile, est tributaire de l’importation de véhicules d’occasion pour répondre aux besoins croissants de mobilité de sa population. Cependant, la majorité de pays africains ne disposent pas encore de normes sécuritaires et environnementales minimales en matière de véhicules dans l’optique d’encourager l’importation de véhicules d’occasion plus propres et plus sûrs. C’est l’une des raisons majeures qui a poussé le Programme « Véhicules d’occasion plus sûrs et plus propres pour l’Afrique » à organiser un atelier de renforcement des capacités des experts de la sous-région Afrique centrale du 09 au 10 juillet 2024, afin d’amener les principales parties prenantes du continent à adopter des réglementations et des mesures incitatives pour promouvoir l’importation de véhicules plus sûrs et plus propres », explique la cellule de communication du Mintransport.
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« Cet atelier qui a été ouvert par le Secrétaire général du Ministère des Transports du Cameroun, Mveimani Sombo Amba, représentant du Ministre des Transports Jean Ernest Masséna NGALLÈ BIBÉHÈ, ce mardi 09 juillet 2024 est le lieu pour les différents experts de définir une feuille de route sous régionale pour l’établissement des normes sécuritaires et environnementales minimales pour les véhicules d’occasion importés », poursuit-elle.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, les pays de l’Afrique centrale figurent parmi ceux où les taux de mortalité routière en proportion aux taux de motorisation sont les plus élevés. Dans la même sous-région, la qualité de l’air dans les grandes métropoles se dégrade rapidement du fait de la pollution automobile.
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Or, la croissance du parc automobile est estimée à plus de 50% contre 40% de la moyenne mondiale. Les experts réunis en conclave à Yaoundé mutualisent donc leurs expériences sur le cadre réglementaire pour l’importation des véhicules d’occasion, l’inspection ou le contrôle technique des véhicules et la qualité des carburants.
















