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Hôpital Général de Douala: Les portes des Urgences ouvertes

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Trans Afrique

7Trois jours durant, le département des urgences, anesthésie, réanimation, de l’Hôpital Général de Douala a ouvert ses portes au public. Un secteur jusqu’ici mal ou très peu connu. Pourtant c’est un lieu où on sauve des vies.

Vendredi 19 décembre 2025, dernier jour des activités programmées par ledit département. La journée a été consacrée entièrement aux exercices de simulations de la prise en charge en urgence des cas de brulures. Des accidents assez graves avec des bras coupés et des ventres perforés.

Les situations traumatiques

Et là on a pu voir une véritable démonstration de force des équipes d’intervention. Conduites par le Pr Junette Arlette Metogo Mbengono. Qui coordonne les activités du département des urgences, anesthésie, réanimation, de l’Hôpital Général de Douala.

A la question de savoir le bien-fondé de ces journées portes ouvertes, la réponse est vite donnée. «C’est important pour nous que nos populations sachent ce qu’on fait. Qu’elles sachent quels sont nos principes de prise en charge pour que personne ne se sente fustigé. Ou pas pris en compte au moment de venir consulter dans un de nos services.

Et « c’était d’autant plus important que c’est l’endroit où on gère les situations traumatiques, les urgences traumatiques. Donc tout ce qui arrive à cause d’un agent externe », dit-elle. En expliquant encore le choix de faire des simulations sur les brulures : «On a choisi parmi tous les traumatismes de s’intéresser à la brûlure, parce que la brûlure concerne les enfants, les adultes».

« Elle peut se produire à la maison, on chauffe l’eau ou on fait frire quelque chose. Elle peut se produire au travail, en route, en industrie, n’importe où. C’est un thème qui touche tout le monde de façon générale ».

Et « en période festive, tout peut arriver. C’est important pour nous de dire à la population d’apprendre au moins un geste qui peut sauver la vie. C’est-à-dire verser l’eau en cas de brûlure. Pour que les gens ne fassent plus ce qui n’apporte pas de solution. Mais qui va plutôt être source d’une infection plus tard chez les patients brûlés », nous fait-on comprendre.

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L’esprit de cohésion et de travail en équipe

Trois jours d’activités intenses qui ont tourné autour des consultations gratuites. Des ateliers de démonstration de ce qu’on sait faire en termes d’urgence et de brûlure, la journée scientifique et enfin des simulations pour « nous exercer sur notre déploiement en extra et en intra hospitalier et pour montrer nos compétences », explique le Pr Metogo Mbengono.

L’on va constater la présence des éléments du Bir, au four et au moulin pour montrer leur capacité d’intervention en urgence. Dans l’organisation, l’on noua fait comprendre que le Bir est un partenaire de l’Hôpital général.

Un partenaire privilégié qui connait des situations graves dans le Noso et l’Extrême-Nord. Les cas de traumatismes sont légions dans ces zones toujours en conflit. D’où l’importance d’impliquer le Bataillon d’intervention rapide et le public dans ces journées.

Ainsi donc, on a vu aux urgences que les petits gestes peuvent sauver la vie. Pour le Pr Metogo Mbengono, « on a appris beaucoup en termes d’urgence et de brûlure. Et on a renforcé nos compétences. Et l’esprit de cohésion et de travail en équipe à travers un exercice de simulation », dit-elle encore.

Cas des brulures

Et pour rester dans le cas des brulures, un  conseil précieux va être donné lorsque nous sommes face à une situation. En cas de brulure donc, « appliquer de l’eau sur la brûlure vaut mieux que du miel. De la boue le dentifrice, seulement de l’eau, quand on ne peut pas consulter immédiatement »

Et pour les cas de brûlure avec les tuyaux d’échappement : « La brûlure c’est deux choses, c’est la chaleur et la douleur.  Donc, il faut faire quelque chose qui va arrêter la chaleur pour que la chaleur ne se propage plus en profondeur et en étendue et qui va diminuer la douleur. Et c’est de l’eau, à température ambiante pendant 15 minutes qu’on arrose la brûlure et on va consulter », Voilà donc une URGENCE signalée par le département des urgences, anesthésie, réanimation, de l’Hôpital Général de Douala.

Des soins en Urgence
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