Ils sont un peu plus de 20 000 fonctionnaires qui pourraient passer à la trappe dès l’année prochaine.
L’Etat réitère sa détermination à traquer les personnels fictifs. Ces derniers qui sont dans l’œil du cyclone seront suspendus de solde dès janvier 2026 du fichier solde. Nos sources au ministère des Enseignements secondaires nous confirment à cet effet que la psychose est généralisée.
« C’est la panique au ministère des Enseignements secondaires où environ 5 000 enseignants, sur un total de 20 000 absentéistes ciblés dans l’administration, pourraient être suspendus de solde dès janvier 2026 », nous indiquent elle. Sur les mobiles d’une telle psychose, elles expliquent à l’unisson qu’ « en croisant le fichier solde avec les données de sorties du territoire collectées dans les aéroports, le ministère des Finances a constaté des milliers de cas d’agents émigrés qui continuent d’émarger au budget de l’État ».
20 000 agents publics
Toujours selon lesdites sources, « la ministre Nalova Lyonga a fait part à ses collaborateurs de l’urgence signalée par le Minfi de justifier la présence effective des quelques 5 000 enseignants fichés comme étant sortis du territoire et n’ayant plus rejoint leur poste d’affectation ».
Dans les coulisses, l’on apprend qu’ « au total, dès janvier 2026, environ 20 000 agents publics de différentes administrations pourraient voir leur rémunération suspendue pour abandon de poste ».
« En dehors des Enseignements secondaires, avec le plus gros contingent d’environ 5 000 cas, on compte le ministère de la Santé avec quelque 2 500 déserteurs et l’Enseignement supérieur où l’on recense 1 500 salariés fantômes ayant quitté le pays ces derniers mois », nous signale-t-on.
Certains départements ministériels ne sont pas en reste. Au banc des accusés, celui des Relations Extérieures, des sports, de la Justice, de l’Education de Base. Il en va de même du premier ministère.
Opération coup de poing
Pour y voir un peu plus claire, « le Minfi a instauré une procédure contradictoire : les administrations concernées avaient 45 jours pour justifier la présence effective de leurs agents. Faute de preuves, la suspension de solde sera automatique en janvier 2026 », confie une source au ministère des Finances.
Qui affirme que « cette nouvelle opération coup de poing du ministre Motaze s’appuie sur une méthode inédite : le croisement des fichiers de solde avec les données des mouvements aux frontières. L’objectif est de débusquer les « fonctionnaires fantômes » qui perçoivent un salaire tout en vivant à l’étranger ou en travaillant dans le privé ».
Aux dernières nouvelles, « une liste provisoire de 12 000 agents représentant une perte annuelle de 46 milliards de FCFA pour le Trésor public est déjà ciblée ».
















