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Fer de Mbalam : L’Etat refuse de perdre

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L’exploitation du fer de Mbalam n’a plus tenu à ses promesses. Le Cameroun a failli perdre 94 milliards Fcfa. Au profit d’une compagnie autrichienne dont l’incapacité tant technique que financière a été internationalement prouvée.

 Le président de la République à travers le Sgpr soutient qu’aucune négociation n’est envisageable avec Sundance Resources.

Cette réaction de la présidence de la République survient quelques jours après une correspondance du ministre délégué à la Justice. Jean de Dieu Momo prône une sortie négociée. Devant aboutir à un accord sur 94 milliards Fcfa avec la compagnie minière australienne.

Dans le but, indiquait le membre du gouvernement, d’éviter un procès coûteux. La présidence de la République opte désormais pour une bataille judiciaire comme stratégie. Ferdinand Ngoh Ngoh, Paul Biya ont notifié au ministre délégué à la Justice. Le refus catégorique de l’Etat d’entreprendre toute négociation. Avec la société minière australienne Sundance Resources Limited et sa filière locale, Cam Iron.

Fer de Mballam : Vers le renouveau minier au Cameroun?

Dans sa correspondance du 27 mars 2025, Ferdinand Ngo’o Ngo’o indique clairement. Que « la position constante du chef de l’Etat sur ce dossier est précise. La société Sundance Resources Limited ne peut se prévaloir d’aucun droit. Ni titre sur le minerai de fer de Mbalam, qui est et demeure la propriété exclusive de l’Etat du Cameroun ».

Par ailleurs, tient à préciser le Sgpr. Le permis de recherche octroyé le 29 septembre 2005 à Cam Iron S.A (filiale camerounaise de Sundance Resources Ltd). Et renouvelé à plusieurs reprises par le Minmidt, a définitivement expiré en 2015.

Défaillance grave

Bien plus, poursuit le plus proche collaborateur du chef de l’Etat, Cam Iron S.A n’a jamais pu présenter la moindre preuve justifiant de ses capacités techniques et financières à mettre en exploitation le gisement de fer de Mbalam. Ce qui, de son point de vue, constitue une défaillance grave à ses obligations contractuelles et justifie que le permis d’exploitation ne lui ait pas été accordé.

Par conséquent, avise Ferdinand Ngo’o Ngo’o, « la proposition contenue dans votre correspondance du 03 mars 2025 susvisée. De dépêcher une délégation d’experts camerounais pour engager des tractations avec Sundance Resources Ltd. En vue du règlement à l’amiable de ce différend ne saurait prospérer. En ce qu’elle contrevient aux très hautes Instructions du chef de l’Etat sur ce dossier ». Voilà qui est clair.

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