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Dschang en ébullition : Le recteur de l’université en fuite

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Le 16 octobre 2025, la ville universitaire de Dschang a été secouée par des violences. Des jeunes ont attaqué la résidence du recteur de l’université , Professeur Roger Tsafack Nanfosso, accusé de complicité dans un réseau de falsification des procès-verbaux liés à la présidentielle 2025.

Dans la ville de Dschang, un groupe de jeunes manifestants a pris d’assaut la résidence du Professeur Tsafack Nanfosso le 16 octobre 2025. Ils l’accusent d’être un des principaux architectes d’un système de fraude électorale dans la localité. Face à la colère de la foule, le recteur aurait pris la fuite. À ce jour, il demeure introuvable selon plusieurs sources locales.

Suite à ce mouvement d’humeur, toutes les activités académiques et administratives de l’université de Dschang sont suspendues. Le communiqué officiel daté du 16 octobre annonce le report de l’assemblée générale du personnel prévue ce 17 octobre. Cette paralysie reflète la gravité et la rapidité de la dégradation de la situation dans la ville universitaire.

Ainsi les manifestants pointent le Professeur Tsafack Nanfosso comme « l’un des cerveaux » de la fraude électorale. Son expertise et sa position au sein de l’université lui auraient permis de superviser la falsification des procès-verbaux. Selon les jeunes, il agirait en collaboration avec un réseau d’élites pour manipuler les résultats du scrutin.

Silence des autorités

À ce stade, ni les autorités universitaires ni le gouvernement n’ont communiqué officiellement. Ce silence alimente les craintes d’une possible escalade de la crise dans la ville. Entre temps, la situation à Dschang reste extrêmement volatile et la communauté universitaire vit dans l’incertitude totale.

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Contexte de tensions

Avant l’attaque de la résidence du recteur, des actes de vandalisme avaient déjà secoué la ville. Dans la nuit du 15 octobre 2025, la permanence du Rdpc  et le palais de justice ont été incendiés. Le ministre délégué à la Justice a dénoncé ces événements comme « des actes de vandalisme contre notre mémoire collective ». Ces incidents reflètent la colère populaire et l’atmosphère de tension postélectorale qui règne dans le pays depuis le 12 octobre 2025.

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