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Droits de l’homme : Le barreau dénonce les arrestations abusives

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La situation des droits de l’homme en période post-électorale préoccupe le barreau. Les avocats dénoncent la vague des arrestations abusives.

Dans un communiqué, le Barreau note. Avec une profonde inquiétude la dégradation de la situation sécuritaire sur la scène politique nationale. Et exprime son indignation face aux violations flagrantes des droits de l’homme constatées actuellement à travers le Cameroun. Ce, au lendemain de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.

Le Barreau condamne fermement les actes de destruction, notamment les casses dans la ville de Dschang. Également l’incendie des tribunaux qui en a suivi. Un incident dont les conséquences sont très graves. Notamment la perte des archives judiciaires, la conservation des informations relatives à l’état-civil et au casier judiciaire.

En outre, le barreau s’offusque contre les arrestations en cours. Effectuées en violation des procédures légales établies et ayant un caractère ciblé. Il rappelle que le droit de manifester pour un droit est un droit universel et inaliénable. « Aucun individu ne peut être privé du droit d’exprimer pacifiquement son désaccord contre l’injustice ou pour la défense de ses droits », dénonce le barreau.

Multiples violences

Qui se dit particulièrement consterné par les incidents suivants : Le décès tragique de Madame Zouhaira, enseignante à Ep Poumpouré. L’enlèvement et l’assassinat de l’honorable Abe Michael, député du parti Rdpc dans la région du Nord-Ouest. Les arrestations d’Anicet Ekane et Djeukam Tchameni ainsi que des militants du parti Fsnc. Et l’arrestation annoncée de l’activiste Fabrice Guera à Douala .

Commission nationale de droits de l’homme: Pr Mouangue sauvé

Aussi le barreau dénonce par ailleurs les multiples violences et arrestations perpétrées sur les populations par les forces de l’ordre. Le refus d’entrer à Garoua opposé au Pr Jean Calvin Abba Oyono et dont l’arrestation est par ailleurs annoncée.

Paix fragile

Tout en condamnant toutes les formes de violence et d’anarchie, le Barreau appelle le gouvernement les acteurs politiques. A prendre note du fait que la paix qui prévaut dans le pays est fragile et nécessite d’être nourrie par tout le monde.

Le Barreau invite en conséquence tous les acteurs à faire preuve d’un maximum de retenue et de responsabilité. Le Barreau rappelle aux autorités que le préambule de la constitution consacre des droits fondamentaux. Et inaliénables en faveur des citoyens à savoir : Le droit à la vie et à l’intégrité physique et morale.

La liberté et la sécurité. La liberté d’aller et venir. La liberté de communication, la liberté d’expression. La liberté de presse. La liberté de réunion, la liberté d’association, la liberté syndicale et le droit de grève.

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