Une esthéticienne au quartier Bessengue dans la ville de Douala par jalousie conjugale, a mis sens dessus dessous tout un salon de beauté le 6 Octobre dernier.
Le quartier Bessengue à Douala été le théâtre d’un incident choquant dimanche dernier, impliquant une esthéticienne qui a dévasté un salon de beauté dans par jalousie conjugale. Relayé par plusieurs médias en ligne, le magazine Camer.be quant à lui rapporte que la protagoniste de cette scène chaotique n’était nul autre que Scholastique N., une esthéticienne âgée de 29 ans et propriétaire d’un institut de beauté à Bonapriso. L’entreprise, inaugurée en 2022, avait été financée par son mari, Janvier Joseph N., âgé de 36 ans et cadre dans une entreprise pétrolière.
De façon ironique, c’est le même mari qui se trouve au centre de ce drame passionnel à l’institut de beauté de Bessengue. L’histoire commence avec les habitudes de l’époux, Janvier Joseph, également connu sous le surnom de « J.J. » et un habitué fidèle des salons de beauté. D’habitude, il recevait ses traitements de manucure, pédicure et de massages dans l’établissement de sa femme, qui s’occupait de lui personnellement. En son absence, seule sa nièce Lydienne était autorisée à lui faire des soins.
Selon le magazine, la situation a changé le 29 septembre dernier quand Janvier Joseph est rentré chez lui à New Bell, avec un air rafraîchi. Lorsque son épouse l’a interrogé sur la source de son bien-être, il a prétendu que son institut habituel était saturé de clients, ce qui l’a conduit à aller ailleurs. Cette réponse a éveillé les doutes de Scholastique, déjà troublée par la vue régulière d’une femme inconnue dans la voiture de son mari.
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Le point culminant du drame a donc eu lieu dimanche dernier. Alors qu’elle s’apprêtait à sortir, Scholastique a découvert un message sur le téléphone de son mari qui commençait par « Mon chéri » et mentionnait des « soins en privé ». Cette découverte a provoqué sa colère et l’a poussée à suivre son époux jusqu’au salon de beauté de Bessengue.
Ainsi, la scène qui s’ensuivit a été d’une violence inattendue. Scholastique, méconnaissable sous son apparence de furie, ravagé l’établissement, semant la panique parmi les clients et le personnel. Son intrusion a mis en lumière une liaison présumée entre son mari et une employée de l’institut, exposant ainsi au grand jour un scandale aux implications multiples.
Qu’est-ce que la jalousie conjugale ?
Plusieurs thérapeutes expliquent que la jalousie conjugale est un sentiment complexe, ancré dans des dynamiques psychologiques et émotionnelles profondes. Souvent, elle trouve ses racines dans un manque de confiance en soi, une faible estime de soi ou encore des expériences passées douloureuses. Lorsque l’un des partenaires se sent menacé dans sa relation, il peut développer des comportements de contrôle et de surveillance, dans une tentative désespérée de préserver son lien.
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Dans le cas de l’esthéticienne de Douala, il semble que la découverte de messages compromettants sur le téléphone de son partenaire ait été le déclencheur de cette crise de jalousie. Confrontée à la possibilité d’une infidélité, elle a vraisemblablement ressenti une profonde blessure narcissique, remettant en question sa valeur et sa place dans la relation. Il est important de comprendre que la jalousie n’est pas un signe d’amour, mais plutôt une manifestation d’insécurité et de peur de la perte.
Lorsqu’elle n’est pas maîtrisée, elle peut conduire à des comportements irrationnels et destructeurs, comme l’a malheureusement démontré cet incident. Face à la jalousie conjugale, il existe plusieurs stratégies efficaces pour y faire face. La première étape consiste à prendre conscience de ses propres sentiments et à les exprimer de manière constructive, sans pour autant accuser son partenaire.
Il est également important de renforcer la communication au sein du couple, en créant un espace de dialogue ouvert et bienveillant. Cela permet aux partenaires d’explorer ensemble les racines de la jalousie, de comprendre leurs besoins respectifs et de trouver des solutions adaptées.
