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Crise post-électorale: Des pistes de sortie

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Le contexte reste marqué par une crise post-électorale bien tendue. En effet, le Cameroun est secoué par des manifestations violentes. Avec en fond de toile, des revendications de transparence. Alors, face à ce climat plutôt explosif, Clément W. Mbouendeu, gardien de la mémoire du patriarche Jean Mbouendé, propose des solutions pour apaiser les tensions et rétablir la paix. Voici l’extrait de ses pensées. Nous les avons captées sur la page Facebook du Journal Forum Libre, de notre confrère Aritisde Nguenkam.

Appel au calme et à la retenue

Le 12 octobre 2025, les Camerounais se sont rendus massivement aux urnes pour l’élection d’un nouveau président de la République. Le scrutin s’est déroulé dans le calme, chaque acteur jouant pleinement son rôle. Après cette étape, le Conseil constitutionnel a rendu publics les résultats le 27 octobre 2025, donnant vainqueur le président Paul Biya. Ce résultat est contesté par une partie du peuple qui estime que la vérité des urnes a été travestie.

Escalade de violence

Depuis lors, le pays est plongé dans une escalade de violence inimaginable, qu’il convient de décrier. Les principales causes de cette crise sont l’extrême souffrance due à la gabegie galopante dans le pays. Et les défaillances de la loi électorale qui ne garantit pas la transparence. Les jeunes estiment que leur victoire a été volée, et aucun élément ne peut être brandi pour les contredire.

Douala : Un quotidien bouleversé par la crise post-électorale

Ces manifestations ouvrent naturellement la voie à certains débordements. Il appartient aux institutions de comprendre les doléances des jeunes. Et d’appeler les forces de l’ordre à faire preuve de retenue, même si elles sont dans leur rôle. Cela contribuerait à baisser les tensions. Ces mêmes institutions gagneraient à appeler au dialogue pour un retour à la paix et à sa pérennisation.

Pour la patrie et contre l’arbitraire

Notre pays, que nos pères fondateurs se sont sacrifiés pour bâtir, est à préserver. Ayons leurs mémoires comme support pour faire avancer notre pays vers l’émergence. Car chacun a son mot à dire dans la construction de cette nation. La seule voie de sortie de crise réside dans le pardon, le dialogue. Et les garanties de transparence et de bonne gestion.

Puisse le sang versé depuis le déclenchement de cette crise être une leçon pour mieux scruter l’avenir. Souhaitons la paix à notre pays en nous levant tous, comme un seul homme, pour la patrie et contre l’arbitraire.

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