Pour une meilleure coopération, les deux pays viennent de signer un accord d’exemption de visa pour renforcer leurs liens de solidarité et de coopération.
Les documents ont été signés le 21 décembre 2024 à Alger. Il s’agit d’un accord de coopération bilatéral qui concerne l’exemption de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service. L’accord a été paraphé par son excellence Lejeune Mbella Mbella, ministre camerounais des relations extérieures (Minrex), et son homologue algérien, Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.
La démarche vise principalement à faciliter les déplacements des délégations officielles entre les deux pays et marque la volonté de Yaoundé et d’Alger de renforcer les liens diplomatiques tout en favorisant les échanges bilatéraux. Pour le ministre Algérien, c’est une volonté commune de Paul Biya et Abdelmadjid Tebboune, dans l’objectif précis de construire une relation encore plus solide et surtout respectueuse des aspirations des deux peuples.
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Pour l’histoire, les relations entre le Cameroun et l’Algérie remontent à plus de dix décennies avec des racines encrées sur la coopération, la solidarité, l’entente et le soutien mutuel en toutes circonstances. Cela mérite d’être poursuivi partout en Afrique, soutient un expert en relation international pour qui invite d’ailleurs les pays africains à s’y mettre davantage :
« J’invite les pays africains à mieux intégrer la coopération Sud-Sud, y compris la coopération régionale et bilatérale dans le cadre des initiatives qui existent dans la coopération pour le développement, dans leurs stratégies et plans nationaux de développement, de façon qu’elle réponde aux besoins et aux priorités en matière de développement, et je demande aux autres pays en développement de soutenir ce processus », a laissé entendre M. Eloundou. Selon les sources diplomatiques, cette coopération va viser beaucoup de secteurs d’activités pays qui sont encore timides.
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Après donc la signature des documents, la deuxième étape va constituer à dynamiser les mécanismes institutionnels de coopération bilatérale, plus précisément à travers l’accélération de l’organisation de la prochaine session de la commission mixte, la mise en œuvre du mécanisme de concertation politique entre les deux pays et la dynamisation du Conseil d’affaires algéro-camerounais qui a été créé en janvier 2023.
La troisième va définir de nouvelles priorités de coopération, en tenant compte des réalisations dans les domaines comme la défense, l’éducation et le transport. L’on apprend que les deux pays envisagent d’élargir leur partenariat à de nouveaux secteurs à savoir : l’énergie, les mines, l’industrie pharmaceutique, l’agriculture et la pêche.
















