Il leur est interdit notamment de « ne plus saisir des véhicules au motif de la mauvaise détermination de leurs valeurs imposables », à leurs arrivées à la douane.
Dans le cadre de l’opération halte au commerce illicite(HALCOMI), instituée depuis 2016 par des opérateurs économiques dans le domaine des imports et exports douanier du pays, l’actuel directeur général des douanes Fongod Edwin Nuvaga, dans une note publiée le 7 Mars dernier, réitère « l’interdiction de la saisie des véhicules au motif de la mauvaise détermination de leurs valeurs imposables »
Lire aussi le bois : l’importation baisse au Cameroun.
Ce n’est pas une première qu’une autorité de l’organisation dénonce et tente de freiner cette pratique. Car le 25 Octobre 2022, le superviseur général délégué de Halcomi III Eric Gervais Ndo avait usé d’une note similaire.
Raison pour laquelle, l’autorité par excellence Fongod Edwin, a ajouté à la suite de sa récente note que malgré cette mise en garde, « certains fonctionnaires des douanes exerçant dans les unités d’active continuent de saisir les véhicules pour motif de la mauvaise détermination de leurs valeurs imposables »
Lire aussi Matières premières : l’or et le cacao plus chers que jamais, le cuivre monte (REVUE HEBDO)
Selon le patron des Douanes camerounaise, cette pratique illicite est un abus sur les usagers et ternissent l’image de l’administration des douanes.
Afin de mettre un terme à ces disfonctionnements malsains pratiqués au sein de la douane camerounaise, il « invite à tenir la main ferme au strict respect de ladite note » par tous les personnels placés et exerçants au sein de cette instance économique.
En revanche, l’administration douanière avait développé en 2021 une application au nom de « cosmos » et permet en temps réel et par simple introduction du numéro de châssis de vérifier le statut douanier des véhicules importés au Cameroun dans la base de données du système Camcis (Cameroon Customs Information System).
L’application accessible au public en ligne via : www.portrans.cm avait pour principale but entre autre d’identifier les fraudes, et renforcer les dispositifs de lutte contre la contrebande et la contrefaçon dans les douanes.
