Me Simh et Me Menkem affirment avoir pu rencontrer le président Ekane Anicet du Manidem. Confirmation des avocats.
Me Simh et Me Menkem étaient rencontrer les personnes interpellées dans le cadre de la crise post-électoral. Ils affirment avoir pu rencontrer Djeukam Tchameni, Anicet Ekane, prof Aba’a Oyono, Tchouo Brice et Toussé Jackson. De l’entretien qu’ils ont eu avec eux, il ressort qu’Ekane Anicet est toujours sous hospitalisation.
Tchouo et Toussé n’ont pas encore été auditionnés pour avoir requis la présence de leurs avocats. « Ceux-ci nous ont informé de l’interpellation de 7 nouvelles personnes. Avec une d’elle très malade et l’autre mineure et gardée à vue. L’audition des deux personnes citées ci-dessus est prévue pour aujourd’hui », informent Me Simh et Me Menkem .
Lettre de constitution
Ils évoquent également le cas des personnes interpellées dans la partie septentrionale du pays. « En ce qui concerne la DPJ, nous avons pu le rencontrer pour les cas des personnes interpellées à Garoua. Et d’autres endroits du pays, notamment : Haoua Souleymanou Muller, Iskandar Ahidjo et Dema. Nous avons déposé notre lettre de constitution et avons sollicité à rencontrer nos clients ».
Malheureusement, se plaignent-ils, il nous a été opposé une fin de non-recevoir. En indiquant que c’est, la commission d’enquête mixte composée de police/gendarmerie/Dgre. « Il nous a prié de revenir demain pour espérer rencontrer nos clients. A ce jour nous n’avons aucune estimation des personnes interpellées dans le cadre de la crise, gardées a la DPJ ».
« Néanmoins, les personnes gardées ont déjà tous été auditionnées en l’absence d’avocats », explique Me Menkem Sother. Avocat pour l’équipe défense de droits humains de la crise post-électorale.
107 personnes interpellées
Au cours d’un point de presse, le gouverneur du Littoral annonçait l’arrestation de centaines de personnes. A la suite de la crise post-électorale. Ces manifestations qui avaient secoué plusieurs régions du pays. Samuel Ivaha Diboua affirmait que 107 personnes avaient été interpellées dans plusieurs quartiers.
Selon le gouverneur, les personnes arrêtées avaient été placées en garde à vue administrative à la prison centrale de New-Bell. Selon l’arrêté pris par l’autorité administrative, « pendant toute la durée de leur garde à vue. Les intéressés se prendront eux-mêmes en charge, y compris, éventuellement, les frais médicaux». La mesure devrait s’étaler sur une durée de 15 jours, « renouvelable », à en croire ledit arrêté.
















