La journaliste émérite Suzanne Kala Lobe a cassé sa plume. Elle s’est éteinte dans la nuit du 31 au 1er août 2024 des suites de longue maladie.
C’est avec une profonde tristesse que le magazine des pages jaunes a appris la mort de la brillante et talentueuse journaliste Suzanne Kala Lobe. son décès est survenu dans la nuit du 31 au 1er août 2024 des suites de longue maladie.
Avant sa disparition à l’âge de 71 ans, Suzanne était une femme de media qui a apporté une contribution significative au paysage journalistique camerounais. Elle était une journaliste et éditorialiste reconnue, ainsi qu’une militante engagée et membre du conseil national de la communication depuis le 23 février 2013.
Née le 16 janvier 1953 à Douala, la défunte journaliste était la fille de Sara Beboi Kutta Kala-Lobe et Iwiye Kala-Lobe. Très tôt dans son enfance, elle quitte le Cameroun pour la France à l’âge de 10 ans après avoir terminé ses études primaires à l’école Petit Joss située à Bonanjo.
En France, elle obtient un doctorat en linguistique en 1976 à l’université Paris-III puis un MBA en management culturel en 1989. Afin d’améliorer ses connaissances en politique, elle s’est inscrite à l’université de Bordeaux où elle a obtenu un DEA en science politique en 1997.
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En 1992, elle emboite le pas de son père journaliste et le rejoint au sein de l’entreprise « présence Africaine » dont il était le fondateur. La même année, elle intègre la Nouvelle Expression et publie sa chronique « Ma candidate serait une femme », qui paraît pendant la période électorale de 1992.
En 2003, Suzanne Kala Lobe commence sa carrière à la radio et présente plusieurs émissions sur Radio Equinoxe telles que « Polémos et Livres noirs » et « musiques d’Afrique ».
Grâce à ses talents en audiovisuel, elle rejoint Equinoxe Télévision en 2013 où elle anime plusieurs émissions. Forte de son expérience dans différents médias, elle crée sa propre société de production nommée EBK Productions, qui produit le magazine Actu diffusé sur la chaîne Canal 2 Internationale.
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En reconnaissance de ses nombreux mérites, elle avait été nommée le 23 février 2013 par le président de la République, pour faire partie des neuf membres du Conseil National de la Communication.
Avant cette nomination, elle occupait le poste de chargée de communication à la direction générale d’Hysacam. La journaliste a également publié plusieurs ouvrages, notamment « Chronique sous le manguier » en 2010.
Le départ de Suzanne Kala Lobe est une perte immense pour la communauté journalistique et ses lecteurs fidèles. Son héritage va vivre à travers les articles qu’elle a écrits et qui ont touché et inspirés des milliers de personnes.
Le public camerounais et la scène internationale se souviendront de son intelligence, de sa pugnacité et de sa passion pour sa profession.
