L’ultimatum est contenu dans une déclaration à propos du scrutin présidentiel du 12 octobre dernier. L’Upc Manidem rompt le silence.
L’Upc-Manidem vient de faire une déclaration à propos de l’élection présidentielle du 12 octobre dernier. Pour constater que le scrutin s’est passé dans le calme sur l’ensemble du territoire. Bien que, déplore-t-elle, des électeurs aient noté de nombreux manquements dans l’organisation.
« Les plus courants étant l’absence des noms d’électeurs sur des listes, et dans le même temps l’on découvrait des noms d’amis et de parents qui ne sont plus de ce monde mais figurant encore sur ces mêmes listes. Malgré le nombre de cas litigieux propres à exciter la colère des électeurs, sauf à Garoua, Dschang ».
Et « Douala où ont lieu quelques manifestations le jour même. Les électeurs ont plutôt enduré patiemment les carences et tripatouillages d’Elecam. Espérant en silence que les problèmes identifiés seront résolus », relève l’Upc Manidem.
Patience des électeurs
Qui fait observer que « dans d’autres pays cela ne se serait pas passé comme ça ! Elecam, les préfets et les sous-préfets, le Minat, le Conseil électoral, le Conseil constitutionnel, les organes de sécurité et les autorités auprès du président de la République, personne de tout ce monde ne pourra accuser des électeurs d’avoir exprimé leurs colères pourtant légitimes par des actes illégaux ».
L’Upc Manidem salue cette patience des électeurs camerounais. « Mais ce serait aussi une grave faute de la prendre pour de la faiblesse et de vouloir proclamer n’importe quels résultats. Les institutions et les autorités aussi doivent être soucieuses de garder notre pays en paix et s’en tenir scrupuleusement au respect du vote des camerounais », averti cette chapelle politique.
Candidature de Kamto : L’Upc -Manidem s’oppose à la confusion
Qui fait le constat suivant : « Des électeurs sont consciencieusement restés tard dans de nombreux bureaux de vote pour suivre le décompte des voix. Celui-ci fait apparaître une tendance largement majoritaire pour Issa Tchiroma du FSNC et le rejet clair du candidat du RDPC, le président sortant Paul Biya ».
Honorer la confiance
Et soutenant qu’ « après le constat que le peuple s’est tenu dans le respect des institutions et des autorités. Réprimant leur mécontentement alors qu’ils auraient pu l’exprimer plus fort, ELECAM et les autorités doivent respecter les camerounais. En la circonstance : respecter leur vote ! »
Selon L’Upc Manidem, l’enjeu est de respecter le vote des camerounais. Cela interpelle les autorités en premier chargés de proclamer les résultats. Cela interpelle Issa Tchiroma lui-même qui doit se battre pour honorer la confiance que des Camerounais lui ont faite. Cela interpelle enfin tous les patriotes qui se battent depuis longtemps pour le changement.
Pour l’Upc Manidem, après tant d’années d’effondrement, le changement passe par la phase de transition politique. « Celle-ci est incontournable. Elle se déroule en 3 ans, afin de remettre notre pays debout, sur des rails. De le nettoyer des scories les plus pénalisantes. Et de mettre fin à la guerre dans le Noso », suggère ce parti politique.
















