Selon des données de la Commission nationale des votes, après l’examen, Paul Biya, va prendre un autre septennat. Il serait largement en tête avec plus de 400 000 voix.
Vers une autre victoire du candidat du Rdpc à la présidentielle d’octobre 2025 ? « La Commission nationale de recensement des votes, réunie au Palais des Congrès de Yaoundé. A d’ores et déjà examiné les résultats des dix régions », nous confient des membres de ladite Commission.
A les croire, les chiffres placeraient le candidat du Rdpc, Paul Biya, largement en tête. Avec près de 400 000 voix cumulées. « Dans le Centre, le candidat naturel du Rdpc s’en tire à bon compte avec 51 % des voix. Contre 28 pour celui du Fscn. Dans le Sud, Paul Biya est en tête avec 64 %. Contre 23 % pour Issa Tchiroma Bakari », nous renseignent- ils.
Poursuivant ils affirment qu’à l’Ouest, Paul Biya est en tête du peloton avec 51 %. Contre 38% pour son poursuivant immédiat, Issa Tchiroma Bakari. Idem dans le Nord-Ouest où le candidat du Rdpc atteint 73 % contre 23 pour celui du Fscn.
Coude à coude
Scénario presque identique dans le Sud-Ouest. Ici Paul Biya est en tête avec 60 %. Il est suivi par Issa Tchiroma qui totalise 28 %. Dans l’Adamaoua, c’est presqu’un coude à coude entre Paul Biya qui réalise 42 % des voix contre 40 % pour le candidat Tchiroma.
A l’Est, Paul Biya devance légèrement Issa Tchiroma. 49 % pour le premier et 36 % pour le second. Alors que des foyers de tensions se multiplient sur l’étendue du territoire. L’on s’acheminerait, une fois encore, vers un autre septennat à la tête de l’Etat.
Alors que les résultats officiels sont attendus, des analystes sont convaincus de ce que Paul Biya remportera un huitième mandat. Dans un système que ses détracteurs accusent d’avoir été verrouillé au fil de ses 43 ans au pouvoir.
Course contre la montre
A en croire l’éditorialiste Georges Alain Boyomo, Paul Biya a été élu au forceps. Et est malheureusement obligé est donc de déployer l’armée dans la rue pour faire avaler la pilule. « La tectonique de cette victoire à la Pyrrhus lui impose une purge de son système. Et des réformes robustes à un rythme soutenu. Peu porté vers des mouvements diligents et de grande amplitude, Paul Biya n’a pourtant plus le temps pour allier », écrit le dp de Mutations.
Qui poursuit : « dans la course contre la montre qu’il va engager dès sa prestation prochaine de serment. Il ne sera pas différent d’un cycliste sur une pente raide. Il faudra pédaler et rechanter. Au-delà du verdict programmé du Conseil constitutionnel, il est désormais question de gagner les cœurs et, partant, la paix.».
















