C’est la conséquence des contestations post-électorales. En effet, pour ce qui est de la grande distribution des produits alimentaires et autres, les prix ont augmenté.
Les prix sont en hausse
La sonnette d’alarme est tirée par le ministre du Commerce. Luc Magloire Mbarga Atangana, a constaté que les prix sont en hausse dans plusieurs grandes surfaces au Cameroun. Une situation attribuée aux tensions post-électorales.
Ainsi donc, dans une correspondance datée du 30 octobre 2025, le ministre du Commerce dénonce les promoteurs et les gérants. Luc Magloire Mbarga Atangana parle des « augmentations abusives des prix de vente au détail ». Par ailleurs, il annonce le déploiement immédiat des brigades de contrôle.
En effet, « il me revient, confirmé par un certain nombre de consommateurs figurant parmi vos clients réguliers. Que vous auriez procédé, profitant du contexte post-électoral, à des hausses abusives. Et non justifiées des prix des produits exposés dans les rayons de vos espaces marchands», écrit Mbarga Atangana.
La mise en garde du ministre
Alors, instruction a été donnée à la brigade nationale des contrôles et de la répression des fraudes. Ainsi que ses démembrements territoriaux, de procéder à des inspections dans les établissements concernés. Afin de rétablir, sans délai, les prix pratiqués antérieurement.
En principe, la mise en garde du ministre intervient dans un climat de troubles. Ayant suivi la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Lesquels ont entraîné pillages, fermetures de commerces et ruptures temporaires d’approvisionnement.
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Le ministre du Commerce a pourtant rassuré les grands distributeurs. Il les a exhortés à reprendre leurs activités sans délai. Pour «garantir l’approvisionnement des populations en produits de première nécessité ». Encore que, «toutes les dispositions ont été prises pour garantir la sécurité des biens et des personnes », va-t-il assurer.
Abus de position dominante
Selon plusieurs consommateurs, certains gros fournisseurs ont profité des tensions post-électorales pour ajuster discrètement leurs marges. D’aucuns ont tout simplement invoqué des difficultés d’approvisionnement et des risques logistiques. Pour le ministère du Commerce, il s’agit d’un abus de position dominante. Et d’une violation de la réglementation sur les prix homologués.
L’on annonce la descente sur le terrain dans les prochains jours, des équipes de contrôle mixtes. Ministère du Commerce, Gendarmerie, Délégation régionale du contrôle des prix vont vérifier les marges appliquées. Et vont constater les écarts et sanctionner les contrevenants.
Mais en attendant, c’est le pouvoir d’achat des ménages qui reste sous pression avec des hausses qui suscitent de vives inquiétudes. Le gouvernement redoute un effet domino sur les marchés de détail, susceptibles de raviver les tensions sociales. La tâche est donc ardue pour le gouvernement camerounais.
















