Comme un gendarme, le ministre des Transports Ngalle Bibehe est allé vivre l’ambiance dans la circulation des véhicules au lieu-dit Ebebda, plus précisément au niveau du dos d’âne, à la gare routière d’Olembé.
Ambiance particulière donc le jeudi 8 août 2024, malgré le temps maussade, Jean Ernest Ngallé Bibehe et ses équipes se sont déportés à la gare routière d’Olembé, lieu de chargement de plusieurs destinations.
On peut citer entre autres, Obala, Monatélé, Sa’a, Bafia, Bafoussam, Baganté, Nanga-Eboko. Une visite surprise dans certaines agences pour « évaluer à mi-parcours, la campagne spéciale de renforcement des mesures de prévention et des sécurité routière qui a été lancée le 5 juin 2024 et qui va prendre fin le 30 septembre 2024 », nous explique-t-on au ministère des transports en faisant ressortir les objectifs recherchés.
Si l’on s’en tient à nos sources, « il fallait assurer la sécurité des élèves et même des parents en départ pour les grandes vacances, de même que leur retour », nous a-t-on soufflés la-bas.
210 sur 290 véhicules contrôlés, sont auteurs de diverses infractions
Dans les faits, le ministre des Transports a passé en revue 290 véhicules de transport en commun. Ainsi donc, 210 ont été auteurs de diverses infractions parmi lesquelles, le non-respect de la limitation de vitesse, le défaut d’agrément pour le transport de marchandises diverses, le défaut de visite technique, la surcharge et la non-conformité des permis de conduire.
Le ministre des transports intensifie sa lutte contre les accidents routiers.
Une situation déplorée par Albert Ledoux Mendouga, voyageur du jour en partance pour Bafoussam ; « il est tout de même aberrant de constater que les propriétaires des cars de transport mettent les vies de populations en danger. On recrute un chauffeur, on lui donne un véhicule qui n’est pas en règle, le chauffeur lui-même n’a pas de permis de conduire conforme, et les surcharges qui sont devenues la mode.
La plus grande curiosité est que ces voitures passent devant tous les contrôles de la police et de la gendarmerie, plusieurs fois par jour. Aucun n’arrêté, ni inquiété. Je ne sais pas à quoi va servir la descente du ministre. Il va constater, il va pondre un communiqué et la gare routière va reprendre son fonctionnement habituel.
Que font les responsables en charge de la sécurité publique ? Gendarmes et policiers se remplissent seulement les poches. Les pratiques sont les mêmes partout au Cameroun », a déclaré ce septuagénaire.
Selon d’autres sources, le ministre des Transports va continuer cette traque. Aucun calendrier ne nous a été communiqué. On parle du moins des sorties sporadiques.
Alphonse Jènè. Aucune étiquette pour cette publication.